
Bilans de campagne légumes
Dernier bilan de campagne | Historique |
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Auteur : RNM - Centre de Toulouse Des prix élevés qui ne reflètent pas le marché Après une bonne saison 2020-2021, les producteurs augmentent leurs surfaces d’ail en 2021. Pour autant, la campagne de commercialisation s’avère plus compliquée que prévu. En effet, les conditions météorologiques lors de la production et lors de la phase de récolte ne sont pas optimales. Elles génèrent des difficultés de séchage et engendrent une baisse de qualité visuelle et sanitaire. De nombreux tris sont nécessaires pour rendre le produit commercialisable, les pertes en volumes sont conséquentes. De ce fait, l’offre restreinte implique des niveaux de cours élevés qui sont, pour l’ensemble de la gamme, de l’ordre de 40 à 50 % supérieurs à la moyenne quinquennale. Ces tensions sur les volumes et les prix permettent à la concurrence espagnole de prendre un maximum de parts de marché surtout au niveau des grossistes. Une campagne donc très difficile malgré les niveaux de prix pratiqués. |
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Résultats de l'enquête spécifique effectuée en semaine 41 du 7 au 11 octobre 2019 Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés réalise une enquête au stade détail dans un panel de 150 GMS et de 30 magasins HD représentatifs de la grande distribution française. L’ail figure parmi les produits enquêtés. En 2019, des informations spécifiques complémentaires ont été collectées dans ce panel(1) en semaine 41, du 7 au 11 octobre. Lors de cette enquête exhaustive, les prix de toutes les références(2) présentes sur les étalages sont relevés en fonction du mode de culture, de la couleur, de l’origine, du calibre et de l’emballage : au total 756 relevés ont été effectués en magasins (694 en GMS et 62 en HD). |
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Auteur : RNM - Centre de Brest Une offre limitée par les excès de chaleur La campagne 2022 est marquée par des vagues de chaleur qui font souffrir l’artichaut à tous les niveaux de la filière, que ce soit au stade production, lors du conditionnement du produit ou dans les magasins. Outre une baisse de qualité, les fortes températures provoquent une chute des apports d’artichauts, de l’ordre d’un tiers par rapport aux volumes de 2021. En charnus, les cours demeurent en dessous de la moyenne quinquennale sur la première moitié de campagne, alors que la situation en petits violets a tendance à s’améliorer au fil des mois. |
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Auteur : RNM - Centre de Bordeaux Une campagne difficile pour les professionnels de la filière La conjonction d’un démarrage lent, de deux pics de production et d’un manque de volume à Pâques résume une saison bien éprouvante pour l’ensemble des opérateurs. Les cours de l’asperge restent en dessous de la moyenne quinquennale durant la moitié de la campagne. |
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L'asperge au stade détail en 2021 Auteur : RNM - Centre de Bordeaux Résultats de l'enquête spécifique effectuée en semaine 14 du 06 au 09 avril 2021 Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés réalise une enquête au stade détail dans un panel de 150 magasins représentatifs de la grande distribution française. L’asperge figure parmi les produits enquêtés. En 2021, des informations spécifiques complémentaires ont été collectées dans ce panel en semaine 14, du 06 au 09/04/2021. La dernière enquête spécifique portant sur l’asperge avait été réalisée en 2019. Lors de cette enquête exhaustive, les prix de toutes les références présentes sur les étalages ont été collectés en fonction du mode de culture, de la variété, de l’origine, du calibre et de l’emballage : au total, 400 relevés ont été effectués en magasins. |
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La carotte de conservation en 2021-2022 Auteur : RNM - Centre d'Agen Un marché déséquilibré par une offre abondante Avec des surfaces nationales en hausse, des rendements d’un bon niveau mais une consommation souvent poussive, la campagne 2021-2022 affiche des résultats économiques très en retrait par rapport à l’an passé. Même si les volumes commercialisés progressent, les prix marquent un fort recul sur toutes les zones de production (Sud-Ouest, Normandie et Nord). La concurrence entre les bassins débute tôt et perdure tout le long d’une campagne longue. Ainsi, les cours à l’expédition marquent un fléchissement de plus de 20 % par rapport à la saison passée. |
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Auteur : RNM - Centre d'Agen Un marché étroit à l’exportation Lors de cette campagne, la carotte, résiliente, subit les assauts répétés d’une météo très perturbée (gel, vents de sables, sécheresse, incendies...) et en affiche parfois les dégâts (pertes de pieds, grillures des feuilles). Au final, les rendements sont globalement présents et le produit qualitatif. Seuls, en fin de campagne, les forts écarts de tri pénalisent les tonnages à l’hectare. Côté commerce, contrairement à l’année passée, l’activité à l’exportation manque d’attractivité avec une offre européenne conséquente limitant les opportunités commerciales françaises. Ainsi, les volumes commercialisés sont en recul. Par ailleurs, le marché intérieur se montre peu attrayant. Dans ce contexte, le prix de la carotte vrac 12 kg marque un recul de 4 % par rapport à 2021 et de 10 % par rapport à la moyenne quinquennale. |
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Auteur : RNM - Centre de Brest Une production insuffisamment valorisée Après des retards de plantation observés notamment en Bretagne, la campagne 2021-2022 débute sur des cours rémunérateurs. Néanmoins, à partir de janvier, la tendance baissière s’installe jusqu’à la fin de la saison. Conséquence des épisodes de temps doux à répétition, les apports de chou-fleur, bien que supérieurs à ceux de 2021, arrivent sur le marché par à-coups et sont très souvent déphasés par rapport à la demande, maintenant les ventes à un niveau de prix bas. |
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Auteur : RNM - Centre d'Angers-Tours La campagne est exceptionnelle avec une production en retrait et une météo très favorable aux échanges commerciaux Les vagues caniculaires et les dégâts de grêle suivis de diverses attaques parasitaires induisant un stress des plantes ont impacté les productions tant au niveau national qu’européen. Suite à l’augmentation des charges des différents postes des entreprises, la grande distribution accepte les révisions de prix à leur juste hauteur. Ainsi, globalement, le bon équilibre commercial se confirme dans le temps. |
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Auteur : RNM - Centre d'Avignon Une production touchée par les aléas climatiques et une envolée des prix Le bilan de la campagne est mitigé. Après un début de saison marqué par une offre excédentaire, la météorologie du printemps et de l’été (canicule, sécheresse) et ses événements épisodiques (orages, grêle, mistral dans le Sud…) compromettent les rendements. L’offre devient déficitaire à partir de la fin du mois de juillet et la demande, bien que peu soutenue, est difficile à satisfaire. Le faible volume disponible est alors commercialisé sur des tarifs exceptionnellement hauts en comparaison aux huit dernières années. Les cours sont supérieurs de : +86 % en septembre par rapport à la moyenne quinquennale olympique dans le bassin Sud-Est ; +31 % sur l’ensemble de la campagne par rapport à la période 2017-2021. |
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L'échalote traditionnelle en 2021-2022 Auteur : RNM - Centre de Brest Une campagne contrastée, des cours fermes cependant Après une campagne 2020-2021 singulière, le millésime 2022, plus abondant, est moins bien valorisé sur un marché difficile en fin de campagne. Cette situation, qui affecte des producteurs, ne remet néanmoins pas en cause la bonne valorisation jusqu’au printemps d’un produit de qualité sur le marché national et à l’export. |
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Auteur : RNM - Centre de Lille Une production trop importante pour la demande Alors que la production de racines est très satisfaisante et que les stocks de report à épuiser sont relativement faibles, la campagne de production de l’endive chicon s’avère rapidement compliquée, en raison d’une demande absente. Les conditions météorologiques clémentes à l’automne n’incitent pas le consommateur à accueillir la production et celle-ci se révèle rapidement surabondante, ce qui pèse fortement sur les cours. Ce déséquilibre du marché s’installe dans la durée et soixante jours d’état de crise conjoncturelle entachent la campagne. Dans le même temps, la sortie de la crise sanitaire entraîne une hausse des coûts de production, s’agissant notamment de l’énergie. Le conflit en Ukraine vient aggraver cette situation à compter de fin février 2022. |
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Auteur : RNM - Centre d'Angers-Tours Une saison ensoleillée : demande enthousiaste et cours à la hausse 2022 marque la fin de la série des campagnes mauvaises ou décevantes. La saison 2022 bénéficie d’un climat idéal tout l’été. La bonne activité commerciale qui en découle permet de maintenir les cours à un niveau très élevé. Les calibres moyens sont plus plébiscités. Après un démarrage difficile de la campagne, tous les bassins bénéficient de cette météo ensoleillée, chaude et sèche. |
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Auteur : RNM - Centre d'Angers Une faible activité à l’export et une abondance de petits calibres conduisent à des stocks importants La récolte est constituée majoritairement de petits calibres, difficiles à commercialiser. La production est ainsi inférieure de 15 à 20 % à celle de la saison précédente. L’allium reste qualitativement correct tout au long de la campagne, avec une moyenne de prix relativement stable. L’export est moins important que celui des années antérieures, engendrant un écart avec les plannings de commercialisation des opérateurs. |
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L'oignon sec au stade détail en 2020 Auteurs : RNM - Centres d'Angers-Tours et de Bordeaux ENQUÊTE SEMAINE 5 Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés réalise une enquête au stade détail dans un panel de 150 GMS et de 30 magasins HD représentatifs de la grande distribution française. L’oignon sec figure parmi les produits enquêtés. En 2020, des informations spécifiques complémentaires ont été collectées dans ce panel en semaine 5, du 27 au 31/01/2020. Lors de cette enquête exhaustive, les prix de toutes les références présentes sur les étalages ont été relevés en fonction du mode de culture, de la variété, de l’origine, du calibre et de l’emballage : au total 1 387 relevés ont été effectués en magasins (1 274 en GMS et 113 en HD). |
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Les plantes aromatiques fraiches au stade détail en 2021 Auteur : RNM - Centre de Bordeaux Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés effectue une enquête au stade détail sur divers produits agricoles, en particulier fruits et légumes, dans un panel de 150 magasins représentatifs de la grande distribution française. En 2021, des enquêtes spécifiques portant sur les plantes aromatiques fraiches (en pot, coupées emballées ou non) ont été réalisées dans ce panel(1) sur deux périodes : en juin et en novembre(2). Lors de ces enquêtes exhaustives, les prix de toutes les références présentes sur les étalages ont été collectés en fonction de l’espèce, du mode de culture, de l’origine et de l’emballage : au total, 1 418 relevés ont été effectués en magasins en juin et 973 en novembre. |
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Les plantes aromatiques sèches : Le basilic sec au stade détail en 2022 Auteur : RNM - Centre de Bordeaux Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés effectue une enquête au stade détail sur divers produits agricoles, en particulier fruits et légumes, dans un panel de 150 magasins représentatifs de la grande distribution française. En 2022, une enquête spécifique portant sur le basilic sec a été réalisée dans ce panel* : en semaine 04, du 24 au 28 janvier. Lors de cette enquête exhaustive, les prix de toutes les références présentes sur les étalages ont été collectés en fonction du mode de culture, de l’origine et de l’emballage : au total, 358 relevés ont été effectués en magasins. |
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Les plantes aromatiques sèches : L'origan sec au stade détail en 2022 Auteur : RNM - Centre de Bordeaux Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés effectue une enquête au stade détail sur divers produits agricoles, en particulier fruits et légumes, dans un panel de 150 magasins représentatifs de la grande distribution française. En 2022, une enquête spécifique portant sur l’origan sec a été réalisée dans ce panel* en semaine 04, du 24 au 28 janvier. Les prix de toutes les références présentes sur les étalages ont été collectés en fonction du mode de culture, de l’origine et de l’emballage. Au total, 361 relevés ont été effectués dans 142 magasins. |
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Les plantes aromatiques sèches : Le romarin sec au stade détail en 2022 Auteur : RNM - Centre de Bordeaux Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés effectue une enquête au stade détail sur divers produits agricoles, en particulier fruits et légumes, dans un panel de 150 magasins représentatifs de la grande distribution française. En 2022, une enquête spécifique portant sur le romarin sec a été réalisée dans ce panel* en semaine 04, du 24 au 28 janvier. Les prix de toutes les références présentes sur les étalages ont été collectés en fonction du mode de culture, de l’origine et de l’emballage : au total, 258 relevés ont été effectués dans 142 magasins. |
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Les plantes aromatiques sèches : Le thym sec au stade détail en 2021 Auteur : RNM - Centre de Bordeaux Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés effectue une enquête au stade détail sur divers produits agricoles, en particulier fruits et légumes, dans un panel de 150 magasins représentatifs de la grande distribution française. En 2021, une enquête spécifique portant sur le thym sec a été réalisée dans ce panel* : en semaine 47, du 22 au 26 novembre. Lors de cette enquête exhaustive, les prix de toutes les références présentes sur les étalages ont été collectés en fonction du mode de culture, de l’origine et de l’emballage : au total, 636 relevés ont été effectués en magasins. |
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Auteur : RNM - Centre de Brest Une campagne marquée par un commerce laborieux La campagne du poireau primeur débute avec des prix soutenus mais rapidement en déclin, pour se situer en dessous de la moyenne quinquennale à partir de juillet. Sous l’effet d’une offre abondante et d’une demande freinée par la douceur climatique persistante, les cours ne cessent de baisser durant la saison et atteignent des niveaux très en deçà de ceux des campagnes précédentes. La consommation, limitée par un hiver doux, peine à absorber cette surproduction et les prix restent bloqués dans un marché morose sans perspective d’amélioration. |
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La pomme de terre de conservation en 2021-2022 Auteur : RNM - Centre de Lille Chère campagne La campagne est marquée par l’augmentation significative des coûts de production et l’incertitude liée au conflit en Ukraine. Dans un contexte inflationniste et avec des surcoûts difficiles à répercuter auprès des acheteurs, les négociations commerciales alimentent un marché où le pouvoir d’achat devient une préoccupation majeure pour les ménages. L’activité retrouve le niveau d’avant la crise sanitaire. Malgré une campagne délicate due à la pression du mildiou, la production suffit à répondre aux besoins des différents débouchés sur le marché intérieur, avec un équilibre entre l’offre et la demande. Avec des rendements insuffisants et une diminution des surfaces emblavées, les usines ont besoin du marché libre pour s’approvisionner au cours de la campagne, afin de répondre à la forte demande en produits transformés. |
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Les salades d'hiver en 2021-2022 Auteur : RNM - Centre d'Avignon Une timide reprise après une campagne 2020-2021 difficile La campagne 2021-2022 de la salade d’hiver est marquée par une demande toujours timide sur le marché national. Cependant, après une saison 2020-2021 difficile, le marché semble renouer avec une situation plus habituelle. Les ventes à l’export reprennent des couleurs après deux an-nées de crise sanitaire Covid-19, avec des cours exceptionnellement hauts. |
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Auteur : RNM - Centre de Angers-Tours Sécheresse et canicule perturbent la campagne Après un hiver peu lumineux accompagné de gelées peu rigoureuses mais fréquentes, la campagne 2022 s’amorce avec un léger retard. Le marché est très peu concurrencé par les productions méditerranéennes qui se terminent et sont touchées par des coûts de transport significatifs. Par la suite, les disponibilités hexagonales progressent avec l’entrée début mai des bassins franciliens et Grand-Est. Cette tendance s’accentue même fortement avec l’arrivée de conditions climatiques estivales. La concurrence devient plus agressive avec les multiples ceintures vertes et les jardins familiaux. En début d’été, la météorologie caniculaire et particulièrement sèche provoque un manque de production dans l’Hexagone. La limitation de l’usage de l’eau pour l’irrigation aggrave la situation dans certains secteurs. Ce faible approvisionnement se poursuit jusqu’à la fin de l’été. Au début de l’automne, le retour de la pluie favorise une meilleure offre. Les derniers lots de production de salades d’été s’écoulent sans difficulté. |
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Auteur : RNM - Centre d'Avignon Offre et consommation bousculées par les aléas climatiques Le bilan de la campagne 2021 est mitigé. Après des ventes dynamiques en début de saison, les productions estivales se heurtent par la suite à un été maussade et, par conséquent, à un manque de consommation. Les cultures hors-sols tirent cependant leur épingle du jeu avec un meilleur équilibre entre l’offre et la demande. La campagne 2021 oscille ainsi entre un bilan satisfaisant ou décevant selon les modes de production. |
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La tomate au stade détail en 2018 Auteur : RNM - Centres d'Avignon et de Bordeaux ENQUÊTE SEMAINES 23&24 En juin 2018, la tomate ronde grappe, coeur de marché de l’origine France, subit une crise conjoncturelle d’une durée exceptionnelle, en raison d’une offre nettement supérieure à la demande. La présente enquête, réalisée à la période où la production française est la plus importante et la plus diversifiée, met en évidence une segmentation de plus en plus riche pour le consommateur en recherche de goût et d’authenticité. Lors de cette enquête exhaustive, les prix de toutes les références présentes sur les étalages sont relevés en fonction du mode de culture, de la variété, de l’origine, du calibre et du conditionnement : au total 2 835 relevés ont été effectués en magasins (2 606 en GMS et 229 en HD). |
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La truffe Tuber melanosporum en 2021-2022 Auteur : RNM - Centre d'Avignon Une campagne 2021-2022 mitigée pour la truffe Bien que l’offre soit en quantité modérée et la qualité des truffes au rendez-vous, les prix sont relativement limités sur les principaux marchés professionnels du Sud-Est. Les cours sont inférieurs aux cinq dernières années (2021 faisant exception) ainsi qu’à la moyenne quinquennale. Loin d’être décevante, l’activité sur certaines places de marchés traditionnels n’atteint cependant pas la hauteur des espérances et une partie du volume de production leur échappe progressivement par l’évolution des canaux de distribution. |