
Bilans de campagne fruits
Dernier bilan de campagne | Historique |
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Auteur : RNM - Centre d'Avignon Une campagne difficile et un marché saturé Un pouvoir d’achat resserré, des prix au détail parfois élevés et la qualité hétérogène des fruits ont pour conséquence une demande très en retrait tout au long de la saison. Après un début de campagne plutôt prometteur, l’arrivée du pic de production, courant juin, sature le marché sur l’ensemble du territoire. S’ensuivent d’importantes concessions tarifaires, et des quantités substantielles de fruits se vendent en dénomination « confiture » ou à destination de l’industrie de transformation. Seule l’exportation maintient une petite activité tout au long de la saison, régulée par une concurrence européenne importante. L’état de crise conjoncturelle au sens de l’article L611-4 du code rural et de la pêche maritime est constaté du 24 juillet jusqu’à la fin de la campagne, le 23 août. Dans le Sud-Est, hormis les variétés Orangered et Bergeron, les cours toutes variétés confondues en 45-50 mm sont inférieurs de 12 % à la moyenne quinquennale olympique, ce qui est peu rémunérateur au vu des quantités écoulées et de l’augmentation des coûts de production. |
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Auteur : RNM - Centre de Rungis 2022, une année marquée par une offre mondiale à la baisse Aléas sanitaires et climatiques, coûts de production et de transport élevés dans un contexte encore marqué par la crise Covid et par le début du conflit russo-ukrainien se conjuguent et finissent par peser sur le commerce international bananier. L’approvisionnement européen diminue de 4 % pour atteindre 5 548 000 t en 2022. Cette baisse concerne les importations de toutes provenances. La production européenne régresse également, celle d’Espagne ayant été lourdement affectée par l’éruption volcanique de la Cumbre Vieja aux Canaries. Le marché français résiste et est marqué par une progression de sa production. Dans ce contexte, les prix aux différents stades (importation, gros, détail) évoluent à la hausse. |
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Auteur : RNM - Centre de Lyon Une production stable mais une offre commerciale limitée par les épisodes de pluies à répétition Les premières prévisions annoncent une production en nette hausse, de 12 % sur un an (source Agreste, 15 mai 2024). Mais tout au long de la saison, des pluies régulières entrainent des pertes importantes, notamment par éclatement des fruits. Les variétés précoces sont les plus affectées. Le marché est compliqué avec une offre faible et de qualité aléatoire, ainsi qu’une consommation freinée par les conditions météorologiques et des prix élevés. La fin de campagne est accélérée par les pluies incessantes dans les régions du Sud. Les apports limités favorisent la hausse des prix. Les cours, nettement au-dessus de la moyenne quinquennale, masquent l’importance des pertes de récoltes pour les producteurs et du déficit de volumes commercialisés pour les expéditeurs. |
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La châtaigne et le marron en 2023 Auteur : RNM - Centre de Lyon Fort impact climatique sur la récolte et la conservation de la châtaigne Malgré les craintes liées à un été sec et caniculaire, les épisodes de pluies survenus fin août et début septembre sont globalement salvateurs pour les châtaigniers. La production est proche de la moyenne quinquennale. Cependant, les températures chaudes en début d’automne génèrent des taux de pourritures importants ; la récolte est perturbée par des pluies répétées et une partie des châtaignes n’est pas ramassée. Les températures élevées freinent les ventes durant la majorité de la campagne. Les coûts de stockage sont parfois trop importants pour une qualité moindre et certains expéditeurs sont contraints de brader la production auprès des transformateurs. D’autres opèrent de grosses opérations de tri et parviennent à mieux valoriser leurs produits, mais les cours augmentent seulement en fin de campagne. |
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La clémentine corse en 2022-2023 Auteur : RNM - Centre d' Avignon Une campagne sous contraintes multiples Aux désormais familiers aléas de qualité liés aux irrégularités climatiques, s’ajoute une inflation accentuée comme défi supplémentaire pour la commercialisation de ce petit agrume haut de gamme. Durant cette campagne, la filière agrumicole doit composer avec la concurrence accrue, notamment des clémentines ibériques à feuilles. Toutefois, sur l’ensemble de la saison, la moyenne annuelle pondérée des prix de l’ensemble des calibres affiche une progression de 3,5 % par rapport à la moyenne quinquennale olympique. |
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Les clémentines et mandarines hors France au stade détail en 2024 Auteur : RNM - Centre de Bordeaux Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés réalise une enquête au stade détail dans un panel de 150 magasins représentatifs de la grande distribution française. La clémentine figure parmi les produits enquêtés. En 2024, des informations spécifiques complémentaires ont été relevées dans ce panel* en semaine 06, du 05 au 09/02/2024. Lors de cette enquête, les prix de toutes les références de clémentines et mandarines présentes sur les étalages ont été collectés en fonction du mode de culture, de la variété, de l’origine, des SIQO, du calibre et de l’emballage. Au total, 878 relevés ont été effectués dans 147 magasins. |
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La fraise de printemps en 2024 Auteur : RNM - Centre d' Agen Une saison satisfaisante dans l’ensemble Des températures fraîches et un important déficit d’ensoleillement retardent le début de la saison. À la veille du week-end pascal, le marché s’active, mais les volumes ne sont pas au rendez-vous. Sous l’influence de plusieurs facteurs météorologiques, ils progressent fortement sur la première quinzaine d’avril. Les engagements permettent d’absorber une partie de ce disponible. La tendance s’inverse à partir de la mi-avril avec le retour d’une météo plus hivernale et pluvieuse. Les faibles volumes proposés à la vente donnent l’illusion d’un commerce fluide et raffermissent les cours. La demande est cependant très prudente. En juin, la bonne gestion des variétés remontantes permet une forte progression des volumes et un rattrapage des rendements de la campagne. Les bassins Grand Est et Hauts-de-France ne parviennent cependant pas à compenser l’important manque de production lié aux mauvaises conditions météorologiques. Les cours de cette saison sont d’un niveau supérieur à la moyenne des cinq dernières années et à la campagne précédente. |
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La fraise au stade détail en 2024 Auteurs : RNM - Centres d'Agen et de Bordeaux ENQUÊTE SEMAINE 15 Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés réalise une enquête au stade détail dans un panel de 150 magasins représentatifs de la grande distribution française. La fraise figure parmi les produits enquêtés. En 2022, des informations spécifiques complémentaires ont été collectées dans ce panel* en semaine 15, du 11 au 15 avril (semaine précédant Pâques). Une enquête du même type avait déjà été réalisée certaines années passées, dont la précédente en 2021. Lors de cette enquête exhaustive, les prix de toutes les références présentes sur les étalages ont été collectés en fonction du mode de culture, de la variété, de l’origine et de l’emballage : au total, 610 relevés ont été effectués en magasins. |
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Auteur : RNM - Centre de Bordeaux Une saison acceptable avec des cours toujours porteurs La commercialisation débute mi-mai et se termine fin octobre. En Rhône-Alpes, la production provisoire est estimée stable. À contrario, les rendements semblent faiblir en Nouvelle-Aquitaine et en Grand-Est, consécutivement aux éléments météorologiques plutôt défavorables. Le marché est satisfaisant avec une concurrence étrangère peu expressive et une fin de saison favorable. Les données de la statistique agricole française de 2023 annoncent 675 hectares de cultures de framboisiers. La production nationale progresse de 5,5 % et représente 6 300 tonnes. |
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Auteur : RNM - Centre d'Agen Une campagne laborieuse Si un déficit d’offre peut parfois laisser entrevoir une mise en marché aisée, force est de constater que ce postulat est loin de s’appliquer pour cette campagne. Avec une consommation pénalisée par une perte de pouvoir d’achat, les ventes sont souvent difficiles en dehors des engagements des enseignes. Malgré une bonne qualité du produit, le déstockage peine en début d’année et des concessions de prix sont nécessaires à une période où les prix repartent habituellement à la hausse. En dépit d’une campagne qui s’étire jusqu’à fin mai, les cours ne progressent pas vraiment. Dans ce contexte, les prix, bien qu’inférieurs à l’an passé, demeurent encore satisfaisants pour les expéditeurs. Toutefois, l’augmentation globale des charges pèse lourdement sur le résultat économique des entreprises. |
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Auteur : RNM - Centre de Lyon Une récolte française en forte baisse et des prix peu rémunérateurs Après une récolte française exceptionnelle en 2022, la production 2023 diminue de 37 % sur un an et de 21 % par rapport à la moyenne quinquennale. Les fortes chaleurs et les pluies en fin de cycle ont un effet défavorable pour la qualité du produit. D’importantes opérations de tri sont réalisées en stations d’expédition afin de présenter des lots qualitatifs à la vente. Dans un contexte économique peu favorable, la noix, considérée comme un produit non essentiel, reste délaissée par le consommateur. Devant ce manque d’engouement, les cours en début de campagne sont bas. Mais contrairement à l’année passée, l’offre réduite permet leur stabilisation durant toute la saison. Ils restent cependant inférieurs de 6 % à la moyenne quinquennale, laissant des prix peu rémunérateurs pour la filière nucicole. |
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La pêche et la nectarine en 2023 Auteur : RNM Avignon Les cours peinent à se maintenir En raison de la baisse du pouvoir d’achat et de l’augmentation des prix affichés au détail, le contexte économique n’est pas très favorable au commerce. Simultanément, la concurrence espagnole est forte durant une grande partie de la campagne, notamment sur les circuits de grossistes. L’inquiétude se fait régulièrement sentir chez les professionnels de la filière qui constatent par ailleurs un commerce difficile pour l’abricot. Le marché peine à trouver son équilibre, et les cours subissent une érosion régulière en pêche comme en nectarine, calibres A et B. Ils sont inférieurs à ceux de l’année 2022 dans le bassin Sud-Est (-12 % en pêche jaune calibre A et -9 % en nectarine jaune calibre A), et quasiment identiques à la moyenne quinquennale. |
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Auteur : RNM - Centre d'Angers-Tours Une campagne sereine Le contexte de récoltes moyennes en France et faibles en Europe permet une commercialisation fluide tout au long de la campagne, à un niveau de prix rémunérateur. |
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La poire au stade détail en 2019 Auteur : RNM - Centres d'Angers et de Bordeaux Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés réalise une enquête au stade détail dans un panel de 150 GMS et de 30 magasins HD représentatifs de la grande distribution française. La poire figure parmi les produits enquêtés. En 2019, des informations spécifiques complémentaires ont été collectées dans ce panel en semaine 48, du 25 au 29/11/2019. Lors de cette enquête exhaustive, les prix de toutes les références présentes sur les étalages sont relevés en fonction du mode de culture, de la variété, de l’origine, du calibre et du conditionnement : au total 932 relevés ont été effectués en magasins (846 en GMS et 86 en HD). |
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Auteur : RNM - Centres d'Angers-Tours et de Toulouse Une campagne délicate entre aléas météorologiques et consommation laborieuse Dans un contexte économique inflationniste avec la hausse des coûts de production et la baisse du pouvoir d’achat des ménages, le manque de consommation pèse sur le marché de la pomme. La sécheresse et la canicule engendrent des difficultés de conservation des fruits et limitent le « grand export ». |
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Auteur : RNM - Centre de Toulouse Malgré une commercialisation compliquée, la prune retrouve des couleurs et une fin de campagne plus fluide Les difficultés de commercialisation conduisent la prune à une situation de crise conjoncturelle du 2 août au 29 septembre, selon l’article L611-4 du code rural et de la pêche maritime. Seules des opérations de promotion ou de mises en avant permettent de dynamiser les transactions et ainsi d’écouler des volumes. Il est à noter que la révision de l’indicateur de marché du 4 juillet 2023 modifie le seuil de prix anormalement bas (par rapport à la moyenne quinquennale) de -25 à -15 %. La situation de crise conjoncturelle ne peut donc pas être directement comparée à celles des années précédentes. Cependant, en 2023, l’indicateur connait, pendant plusieurs jours de crise, un taux en dessous des -25 %, ce qui montre l’ampleur des difficultés traversées par la prune. La fin de la période de commercialisation, notamment en octobre, est heureusement beaucoup plus dynamique grâce à une demande plus réceptive. |
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Auteur : RNM - Centre d'Avignon Une campagne laborieuse Les températures excessives et l’absence de pluie entraînent une précocité de deux à trois semaines selon les zones de production. Malgré la qualité optimale des baies, la commercialisation s’avère lente et les cours subissent cette pression tarifaire d’un bout à l’autre de la campagne. Ceci conduit, selon l’article L611-4 du code rural et de la pêche maritime, à la constatation par FranceAgriMer de trois jours ouvrés de crise conjoncturelle en raisins noirs du 4 au 6 octobre 2022. Sur l’ensemble de la saison, les cours du Muscat sont inférieurs de 2,2 % à ceux de la moyenne quinquennale pondérée. |
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Le raisin au stade de détail en 2022 Auteur : RNM - Centres d'Avignon et de Bordeaux ENQUÊTE SEMAINE 37 Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés réalise une enquête au stade détail dans un panel de 150 magasins représentatifs de la grande distribution française. Le raisin figure parmi les produits enquêtés. En 2022, des informations spécifiques complémentaires ont été relevées dans ce panel en semaine 37, du 12 au 16 septembre. Lors de cette enquête, les prix de toutes les références présentes sur les étalages ont été collectés en fonction du mode de culture, de la variété, de l’origine et de l’emballage. Au total, 1 188 relevés ont été effectués dans 150 magasins. |