
Bilans de campagne fruits
Dernier bilan de campagne | Historique |
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Auteur : RNM - Centre d'Avignon Une campagne attentive aux prix Après deux années particulièrement déficitaires, la saison 2022 retrouve une production plus conforme à son potentiel. L’abricot subit les effets du changement climatique ; les températures caniculaires et la sécheresse exceptionnelle entraînent une baisse des rendements. La récolte et la commercialisation sont de ce fait précoces avec une succession variétale rapide, ce qui crée une rupture d’offre suivant les périodes. Bien que le marché se déroule sous de meilleurs auspices que lors de ces deux dernières années, il est touché par un contexte économique d’inflation des produits alimentaires et de hausse des coûts de production. En conséquence, il reste attentif aux prix tout au long de la campagne. |
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Auteur : RNM - Centre de Rungis 2022, une année marquée par une offre mondiale à la baisse Aléas sanitaires et climatiques, coûts de production et de transport élevés dans un contexte encore marqué par la crise Covid et par le début du conflit russo-ukrainien se conjuguent et finissent par peser sur le commerce international bananier. L’approvisionnement européen diminue de 4 % pour atteindre 5 548 000 t en 2022. Cette baisse concerne les importations de toutes provenances. La production européenne régresse également, celle d’Espagne ayant été lourdement affectée par l’éruption volcanique de la Cumbre Vieja aux Canaries. Le marché français résiste et est marqué par une progression de sa production. Dans ce contexte, les prix aux différents stades (importation, gros, détail) évoluent à la hausse. |
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Auteur : RNM - Centre de Lyon Situation contrastée selon les bassins de production Après une année 2021 catastrophique (60 % de pertes suite au gel du mois d’avril et aux mauvaises conditions climatiques en période de récolte), la production française 2022 se situe dans la moyenne quinquennale. Cependant, la situation est contrastée selon les secteurs géographiques. Le gel affecte les bassins du Sud-Ouest et du Roussillon alors qu’en Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Auvergne-Rhône-Alpes et Alsace, la récolte est proche de la moyenne quinquennale. Les épisodes caniculaires observés dès le mois de juin ont un impact limité sur la production et la qualité des cerises. Les cours en GMS sont en baisse de 25 % par rapport à l’année 2021 et en léger repli par rapport à la moyenne sur cinq ans (–5 %). |
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La châtaigne et le marron en 2022 Auteur : RNM - Centre de Lyon Désintérêt croissant pour la châtaigne dans le commerce du frais Malgré des craintes durant l’été, la châtaigne n’est finalement pas très affectée par la canicule et la sécheresse. Les pluies orageuses du mois d’août sont bénéfiques. La production est très bonne dans le bassin Sud-Ouest et en très légère baisse dans le bassin Sud-Est. La commercialisation est plus compliquée. Du fait d’un automne très doux et du désintérêt croissant de la part des consommateurs, les ventes de châtaignes fraîches sont en berne pendant toute la campagne. Les difficultés de stockage liées à la hausse des coûts de l’énergie poussent les expéditeurs à commercialiser rapidement la production notamment chez les transformateurs. Sur le marché du frais, seuls les plus beaux fruits sont commercialisés. Des problèmes de qualité sont constatés en fin de saison. Les stocks importants partent alors pour le secteur de l’industrie, qui ne peut malheureusement pas tout absorber. |
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La clémentine corse en 2021-2022 Auteur : RNM - Centre d' Avignon Une campagne satisfaisante pour la filière malgré les aléas climatiques Si la pluie a malmené les producteurs et les metteurs en marché cette année, la qualité est au rendez-vous. Pour la troisième saison consécutive, les aléas climatiques affectent en partie la production, occasionnant des tris en stations d’expédition durant le premier mois de commercialisation. Aux écarts de tris évalués aux alentours de 10 %, s’ajoutent les 24 500 tonnes commercialisées durant cette campagne, soit une baisse de volume de 10 % par rapport à la saison précédente. Sur l’ensemble de la période, les cours sont supérieurs aux années antérieures pour l’ensemble des calibres (environ +5 % par rapport aux moyennes quinquennales olympiques pondérées par les volumes). |
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La fraise de printemps en 2022 Auteur : RNM - Centre d' Agen Retour à la réalité d’un marché complexe Après deux années atypiques où le produit français était davantage plébiscité, cette campagne marque le retour d’un marché concurrencé dans un contexte géopolitique délicat. De plus, une crise du pouvoir d’achat fait du prix le premier critère de choix du consommateur. Avec un printemps très sec et un épisode de canicule important, le calendrier des récoltes est bousculé. Une concentration importante des apports fragilise le marché de la fraise ronde standard. Cette situation se solde par une crise conjoncturelle en mai. |
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La fraise au stade détail en 2022 Auteurs : RNM - Centres d'Agen et de Bordeaux ENQUÊTE SEMAINE 15 Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés réalise une enquête au stade détail dans un panel de 150 magasins représentatifs de la grande distribution française. La fraise figure parmi les produits enquêtés. En 2022, des informations spécifiques complémentaires ont été collectées dans ce panel* en semaine 15, du 11 au 15 avril (semaine précédant Pâques). Une enquête du même type avait déjà été réalisée certaines années passées, dont la précédente en 2021. Lors de cette enquête exhaustive, les prix de toutes les références présentes sur les étalages ont été collectés en fonction du mode de culture, de la variété, de l’origine et de l’emballage : au total, 610 relevés ont été effectués en magasins. |
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Auteur : RNM - Centre de Bordeaux Une année commercialement intéressante malgré la baisse de la production et l’augmentation des charges La production de framboise marque le pas avec un léger recul malgré une durée d’exploitation supérieure à celle de l’an passé. En France, elle est d’environ 5 000 tonnes et provient essentiellement du bassin Rhône-Alpes puis de l’Aquitaine. 2022 est l’année des records, aussi bien au niveau des écarts météorologiques que de l’instabilité des indicateurs économiques. Les canicules successives, le manque d’eau, l’inflation galopante, la hausse des coûts de production altèrent la rentabilité et inquiètent les opérateurs. Par chance, la demande est constante et les perspectives de consommation de la framboise fraiche sont bonnes. |
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Auteur : RNM - Centre d'Agen Une campagne laborieuse Si un déficit d’offre peut parfois laisser entrevoir une mise en marché aisée, force est de constater que ce postulat est loin de s’appliquer pour cette campagne. Avec une consommation pénalisée par une perte de pouvoir d’achat, les ventes sont souvent difficiles en dehors des engagements des enseignes. Malgré une bonne qualité du produit, le déstockage peine en début d’année et des concessions de prix sont nécessaires à une période où les prix repartent habituellement à la hausse. En dépit d’une campagne qui s’étire jusqu’à fin mai, les cours ne progressent pas vraiment. Dans ce contexte, les prix, bien qu’inférieurs à l’an passé, demeurent encore satisfaisants pour les expéditeurs. Toutefois, l’augmentation globale des charges pèse lourdement sur le résultat économique des entreprises. |
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Auteur : RNM - Centre de Lyon Une récolte française exceptionnelle et une filière en crise La récolte française 2022 est exceptionnelle (50 660 tonnes), atteignant une hausse de 34 % par rapport à l’année 2021 et 40 % à la moyenne quinquennale (source Agreste). Suite aux épisodes de sécheresse et de chaleurs successifs, les calibres récoltés sont majoritairement petits, plus particulièrement dans le bassin Sud-Est. Le manque d’eau a toutefois un effet bénéfique pour la qualité du produit, limitant les pressions exercées par les ravageurs et les maladies. Cette année, la production globale est donc de qualité et en quantité. Elle bat également des records au niveau mondial. Confrontée à une météo trop clémente et à un contexte économique difficile, l’offre se retrouve alors bien supérieure à la demande, générant rapidement et durablement une forte baisse des cours. |
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La pêche et la nectarine en 2022 Auteur : RNM Avignon Une campagne satisfaisante qui bénéficie de bonnes conditions de marché Profitant d’une météo chaude et ensoleillée ainsi que de la faible concurrence espagnole, la campagne 2022 de la pêche et de la nectarine est jugée satisfaisante, et ce, malgré un marché sous-approvisionné sur une partie de la saison. Les produits sont très appréciés par les consommateurs et les transactions sont dynamiques pendant la quasi-totalité de la saison. Malgré la sécheresse, les fruits sont de bonne qualité. Les prix se maintiennent ainsi à des niveaux satisfaisants (+22,8 % en pêche jaune calibre A dans le Sud-Est par rapport à la moyenne quinquennale olympique sur les cinq dernières années, +20 % en nectarine jaune calibre A). Cependant, le contexte économique est différent des campagnes précédentes avec une forte inflation des prix des produits alimentaires et une hausse des coûts de production. |
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Auteur : RNM - Centre d'Angers-Tours Une saison marquée par des cours élevés, mais des volumes fortement réduits pour un bilan contrasté Avec seulement 66 000 tonnes, la récolte française est parmi les plus faibles de ces cinquante dernières années. La campagne débute tardivement et s’achève précocement. Les cours sont largement au-dessus de la moyenne. Les volumes de poires étant déjà habituellement insuffisants au regard des besoins, le recours à l’import est donc accru. Les prix élevés ne compensent pas les pertes de volumes ni les hausses de charges pour tous les producteurs. Le bilan est ainsi inégal en fonction de l’offre disponible chez chacun des opérateurs. |
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La poire au stade détail en 2019 Auteur : RNM - Centres d'Angers et de Bordeaux Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés réalise une enquête au stade détail dans un panel de 150 GMS et de 30 magasins HD représentatifs de la grande distribution française. La poire figure parmi les produits enquêtés. En 2019, des informations spécifiques complémentaires ont été collectées dans ce panel en semaine 48, du 25 au 29/11/2019. Lors de cette enquête exhaustive, les prix de toutes les références présentes sur les étalages sont relevés en fonction du mode de culture, de la variété, de l’origine, du calibre et du conditionnement : au total 932 relevés ont été effectués en magasins (846 en GMS et 86 en HD). |
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Auteur : RNM - Centres d'Angers-Tours et de Toulouse Campagne mitigée entre un potentiel de production revu à la baisse et une demande intérieure timorée La production française est supérieure à celle de la campagne précédente, marquée par une offre faible, mais moins sensiblement qu’au niveau européen. La présence de petits calibres pénalise la commercialisation. La campagne se termine avec des stocks importants. La demande est faible en interne comme à l’exportation. Cette situation se solde par une crise conjoncturelle entre le 31 mai et le 20 juin 2022. |
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La pomme au stade détail en 2017 Auteur : RNM - Centres d'Angers et de Bordeaux Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés réalise une enquête au stade détail dans un panel de 150 GMS et de 30 magasins HD représentatifs de la grande distribution française. La pomme figure parmi les produits enquêtés. En 2017, des informations spécifiques complémentaires ont été collectées dans ce panel* en semaine 48, du 27/11/17 au 01/12/17. À cette période, l’offre est à son apogée en termes de diversité variétale avec la présence des pommes précoces et tardives. Lors de cette enquête exhaustive, les prix de toutes les références présentes sur les étalages ont été relevés en fonction du mode de culture, de la variété, de l’origine, du calibre et du conditionnement : au total 2 403 relevés ont été effectués en magasins (2 214 en GMS et 189 en HD). Le comparatif avec les précédentes enquêtes spécifiques pomme, effectuées en semaine 48 en 2009 et en 2013, permet d’apprécier l’évolution de la diversité de l’offre, des niveaux de prix, des variétés et des conditionnements. |
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Les exportations de pomme en 2017-2018 Auteur : RNM - Centre d'Angers-Tours Récapitulatif des exportations de pommes françaises par destination ... |
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Auteur : RNM - Centre de Toulouse De gros dégâts suite à l’épisode de gel en avril « Le fait marquant de la campagne en 2022 est bien sûr le très fort impact des épisodes de gel intervenus sur trois nuits du 2 au 5 avril. Les températures minimales sont descendues entre -2 °C et -5 °C selon les endroits. » (prévisions de récolte : « expertise Chambre d’Agriculture du Tarn-et-Garonne avant récolte » par Marie Dordolo et actualisation en fin de campagne) Au niveau sanitaire, la faible pluviométrie a permis de diminuer la pression fongique ; en revanche, cette année est marquée par une forte présence du carpocapse. Avant récolte, l’estimation du potentiel de production était de 40 % d’une récolte normale. En fin de campagne, ces pertes sont confirmées sur les prunes précoces, les tardives sont légèrement moins touchées avec 60 % d’une année normale pour certaines. Au global, la récolte est estimée avec une perte de 50 % de la production, répartie de façon hétérogène selon les exploitations. |
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Auteur : RNM - Centre d'Avignon Une campagne laborieuse Les températures excessives et l’absence de pluie entraînent une précocité de deux à trois semaines selon les zones de production. Malgré la qualité optimale des baies, la commercialisation s’avère lente et les cours subissent cette pression tarifaire d’un bout à l’autre de la campagne. Ceci conduit, selon l’article L611-4 du code rural et de la pêche maritime, à la constatation par FranceAgriMer de trois jours ouvrés de crise conjoncturelle en raisins noirs du 4 au 6 octobre 2022. Sur l’ensemble de la saison, les cours du Muscat sont inférieurs de 2,2 % à ceux de la moyenne quinquennale pondérée. |
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Le raisin au stade de détail en 2022 Auteur : RNM - Centres d'Avignon et de Bordeaux ENQUÊTE SEMAINE 37 Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés réalise une enquête au stade détail dans un panel de 150 magasins représentatifs de la grande distribution française. Le raisin figure parmi les produits enquêtés. En 2022, des informations spécifiques complémentaires ont été relevées dans ce panel en semaine 37, du 12 au 16 septembre. Lors de cette enquête, les prix de toutes les références présentes sur les étalages ont été collectés en fonction du mode de culture, de la variété, de l’origine et de l’emballage. Au total, 1 188 relevés ont été effectués dans 150 magasins. |