
Bilans de campagne fruits
Dernier bilan de campagne | Historique |
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Auteur : RNM - Centre d'Avignon Une campagne attentive aux prix Après deux années particulièrement déficitaires, la saison 2022 retrouve une production plus conforme à son potentiel. L’abricot subit les effets du changement climatique ; les températures caniculaires et la sécheresse exceptionnelle entraînent une baisse des rendements. La récolte et la commercialisation sont de ce fait précoces avec une succession variétale rapide, ce qui crée une rupture d’offre suivant les périodes. Bien que le marché se déroule sous de meilleurs auspices que lors de ces deux dernières années, il est touché par un contexte économique d’inflation des produits alimentaires et de hausse des coûts de production. En conséquence, il reste attentif aux prix tout au long de la campagne. |
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Auteur : RNM - Centre de Rungis Offre mondiale surabondante, défaillance du marché et record de prix bas L’approvisionnement européen marque une pause mais avec 6 679 tonnes (0,9 % de moins qu’en 2020), la volumétrie des apports introduits dans la zone euro parvient à se maintenir à la deuxième place des meilleures performances de l’histoire. Les fournisseurs de la zone « dollar » restent les acteurs majeurs de ce marché malgré une régression de leurs expéditions (–1,9 %). Les ACP progressent de 3 % (+32 000 t). La production européenne fait bonne figure avec +0,6 %, qui une fois n’est pas coutume est à mettre à l’actif des Antilles françaises tandis que la production canarienne s’essouffle. Le marché bananier se porte bien dans l’Hexagone avec une nouvelle progression des volumes vendus : 728 000 t (+4 % sur 2020). Mais avec 11,2 kg consommés par habitant, la France reste en dessous de la moyenne européenne (13 kg/hab). Le bilan prix est mitigé. Sur les marchés de gros, le prix moyen annuel (0,84 €) est en baisse. En revanche, au stade détail, il passe de 1,58 à 1,62 €. Au stade import, les prix sont stationnaires pour les bananes antillaises (0,74 € vs 0,75 € en 2020). |
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Auteur : RNM - Centre de Lyon Situation contrastée selon les bassins de production Après une année 2021 catastrophique (60 % de pertes suite au gel du mois d’avril et aux mauvaises conditions climatiques en période de récolte), la production française 2022 se situe dans la moyenne quinquennale. Cependant, la situation est contrastée selon les secteurs géographiques. Le gel affecte les bassins du Sud-Ouest et du Roussillon alors qu’en Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Auvergne-Rhône-Alpes et Alsace, la récolte est proche de la moyenne quinquennale. Les épisodes caniculaires observés dès le mois de juin ont un impact limité sur la production et la qualité des cerises. Les cours en GMS sont en baisse de 25 % par rapport à l’année 2021 et en léger repli par rapport à la moyenne sur cinq ans (–5 %). |
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La châtaigne et le marron en 2021 Auteur : RNM - Centre de Lyon Une récolte correcte avec une campagne de commercialisation satisfaisante L’année 2021 est empreinte d’aléas météorologiques exceptionnels. Un hiver pluvieux, un record de chaleur inédit au mois de février et un printemps avec des températures très contrastées touchent tous les bassins de production. Après un épisode exceptionnellement chaud fin mars, un courant d’air froid s’installe durant la première quinzaine d’avril. Le terrible gel du 7 au 8 avril, si dévastateur dans les vergers de fruits à noyaux, n’est finalement pas si catastrophique pour la châtaigne. En effet, le châtaignier est un arbre qui prend son temps et débourre plus lentement que la plupart des végétaux. Ce retard végétatif lui sera vraiment salutaire pour cette campagne. La crise sanitaire impacte les échanges commerciaux, tant sur le marché intérieur qu’à l’exportation ; mais d’une manière générale, la conjoncture reste globalement positive. |
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La clémentine corse en 2021-2022 Auteur : RNM - Centre d' Avignon Une campagne satisfaisante pour la filière malgré les aléas climatiques Si la pluie a malmené les producteurs et les metteurs en marché cette année, la qualité est au rendez-vous. Pour la troisième saison consécutive, les aléas climatiques affectent en partie la production, occasionnant des tris en stations d’expédition durant le premier mois de commercialisation. Aux écarts de tris évalués aux alentours de 10 %, s’ajoutent les 24 500 tonnes commercialisées durant cette campagne, soit une baisse de volume de 10 % par rapport à la saison précédente. Sur l’ensemble de la période, les cours sont supérieurs aux années antérieures pour l’ensemble des calibres (environ +5 % par rapport aux moyennes quinquennales olympiques pondérées par les volumes). |
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La fraise de printemps en 2022 Auteur : RNM - Centre d' Agen Retour à la réalité d’un marché complexe Après deux années atypiques où le produit français était davantage plébiscité, cette campagne marque le retour d’un marché concurrencé dans un contexte géopolitique délicat. De plus, une crise du pouvoir d’achat fait du prix le premier critère de choix du consommateur. Avec un printemps très sec et un épisode de canicule important, le calendrier des récoltes est bousculé. Une concentration importante des apports fragilise le marché de la fraise ronde standard. Cette situation se solde par une crise conjoncturelle en mai. |
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La fraise au stade détail en 2022 Auteurs : RNM - Centres d'Agen et de Bordeaux ENQUÊTE SEMAINE 15 Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés réalise une enquête au stade détail dans un panel de 150 magasins représentatifs de la grande distribution française. La fraise figure parmi les produits enquêtés. En 2022, des informations spécifiques complémentaires ont été collectées dans ce panel* en semaine 15, du 11 au 15 avril (semaine précédant Pâques). Une enquête du même type avait déjà été réalisée certaines années passées, dont la précédente en 2021. Lors de cette enquête exhaustive, les prix de toutes les références présentes sur les étalages ont été collectés en fonction du mode de culture, de la variété, de l’origine et de l’emballage : au total, 610 relevés ont été effectués en magasins. |
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Auteur : RNM - Centre de Bordeaux Une année commercialement intéressante malgré la baisse de la production et l’augmentation des charges La production de framboise marque le pas avec un léger recul malgré une durée d’exploitation supérieure à celle de l’an passé. En France, elle est d’environ 5 000 tonnes et provient essentiellement du bassin Rhône-Alpes puis de l’Aquitaine. 2022 est l’année des records, aussi bien au niveau des écarts météorologiques que de l’instabilité des indicateurs économiques. Les canicules successives, le manque d’eau, l’inflation galopante, la hausse des coûts de production altèrent la rentabilité et inquiètent les opérateurs. Par chance, la demande est constante et les perspectives de consommation de la framboise fraiche sont bonnes. |
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Auteur : RNM - Centre d'Agen Une campagne hors du commun Avec un déficit important de production et des prix très élevés, la mise en marché du kiwi sort des sentiers battus. De manière assez inattendue, le démarrage de la campagne se fait moins vite que prévu suite à la présence tardive de kiwis néozélandais et à une récolte en retard de deux semaines. Les ventes, portées par les promotions des centrales d’achats et les expéditions vers les grossistes, ne progressent qu’à partir du mois de mars. Le prix élevé en début de campagne change le profil habituel d’évolution des cours, qui ensuite affichent une certaine stabilité jusqu’aux dernières semaines de mise en marché. Enfin, malgré une production historiquement basse, la saison s’étire jusqu’à mi-mai. En conclusion, si la récolte baisse de 9 % par rapport à celle de 2020, les prix marquent une progression de 12 à 18 % par rapport à la campagne passée dans les calibres moyens à gros et sont quasi stables dans les petits calibres. |
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Auteur : RNM - Centre de Lyon Une récolte française globalement stable avec des cours supérieurs à la campagne précédente La récolte 2021 (38 110 tonnes) est stable, mais avec des disparités importantes selon les régions. La majorité des opérateurs du Sud-Ouest constatent une hausse d’environ 8 % des volumes ; mais dans le Lot, une partie du Lot-et-Garonne et le bassin rhônalpin, la production baisse de 7 à 15 %, conséquence inéluctable des épisodes de gel successifs d’avril. Sur l’aire géographique de l’AOP noix de Grenoble, s’ajoutent également les effets des tempêtes de 2019 qui avaient déraciné et endommagé de nombreux noyers. Cependant, avec des arbres moins chargés et un été pluvieux propice au grossissement des fruits, les calibres récoltés sont assez exceptionnels, proches des 32 mm. Les cours, sur tous les bassins de production, sont linéaires durant toute la campagne, mais à des niveaux bien plus élevés qu’en 2020. |
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La pêche et la nectarine en 2022 Auteur : RNM Avignon Une campagne satisfaisante qui bénéficie de bonnes conditions de marché Profitant d’une météo chaude et ensoleillée ainsi que de la faible concurrence espagnole, la campagne 2022 de la pêche et de la nectarine est jugée satisfaisante, et ce, malgré un marché sous-approvisionné sur une partie de la saison. Les produits sont très appréciés par les consommateurs et les transactions sont dynamiques pendant la quasi-totalité de la saison. Malgré la sécheresse, les fruits sont de bonne qualité. Les prix se maintiennent ainsi à des niveaux satisfaisants (+22,8 % en pêche jaune calibre A dans le Sud-Est par rapport à la moyenne quinquennale olympique sur les cinq dernières années, +20 % en nectarine jaune calibre A). Cependant, le contexte économique est différent des campagnes précédentes avec une forte inflation des prix des produits alimentaires et une hausse des coûts de production. |
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Auteur : RNM - Centre d'Angers-Tours Une saison marquée par des cours élevés, mais des volumes fortement réduits pour un bilan contrasté Avec seulement 66 000 tonnes, la récolte française est parmi les plus faibles de ces cinquante dernières années. La campagne débute tardivement et s’achève précocement. Les cours sont largement au-dessus de la moyenne. Les volumes de poires étant déjà habituellement insuffisants au regard des besoins, le recours à l’import est donc accru. Les prix élevés ne compensent pas les pertes de volumes ni les hausses de charges pour tous les producteurs. Le bilan est ainsi inégal en fonction de l’offre disponible chez chacun des opérateurs. |
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La poire au stade détail en 2019 Auteur : RNM - Centres d'Angers et de Bordeaux Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés réalise une enquête au stade détail dans un panel de 150 GMS et de 30 magasins HD représentatifs de la grande distribution française. La poire figure parmi les produits enquêtés. En 2019, des informations spécifiques complémentaires ont été collectées dans ce panel en semaine 48, du 25 au 29/11/2019. Lors de cette enquête exhaustive, les prix de toutes les références présentes sur les étalages sont relevés en fonction du mode de culture, de la variété, de l’origine, du calibre et du conditionnement : au total 932 relevés ont été effectués en magasins (846 en GMS et 86 en HD). |
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Auteur : RNM - Centres d'Angers-Tours et de Toulouse Campagne mitigée entre un potentiel de production revu à la baisse et une demande intérieure timorée La production française est supérieure à celle de la campagne précédente, marquée par une offre faible, mais moins sensiblement qu’au niveau européen. La présence de petits calibres pénalise la commercialisation. La campagne se termine avec des stocks importants. La demande est faible en interne comme à l’exportation. Cette situation se solde par une crise conjoncturelle entre le 31 mai et le 20 juin 2022. |
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La pomme au stade détail en 2017 Auteur : RNM - Centres d'Angers et de Bordeaux Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés réalise une enquête au stade détail dans un panel de 150 GMS et de 30 magasins HD représentatifs de la grande distribution française. La pomme figure parmi les produits enquêtés. En 2017, des informations spécifiques complémentaires ont été collectées dans ce panel* en semaine 48, du 27/11/17 au 01/12/17. À cette période, l’offre est à son apogée en termes de diversité variétale avec la présence des pommes précoces et tardives. Lors de cette enquête exhaustive, les prix de toutes les références présentes sur les étalages ont été relevés en fonction du mode de culture, de la variété, de l’origine, du calibre et du conditionnement : au total 2 403 relevés ont été effectués en magasins (2 214 en GMS et 189 en HD). Le comparatif avec les précédentes enquêtes spécifiques pomme, effectuées en semaine 48 en 2009 et en 2013, permet d’apprécier l’évolution de la diversité de l’offre, des niveaux de prix, des variétés et des conditionnements. |
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Les exportations de pomme en 2017-2018 Auteur : RNM - Centre d'Angers-Tours Récapitulatif des exportations de pommes françaises par destination ... |
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Auteur : RNM - Centre de Toulouse Une année atypique marquée par les épisodes de gel du mois d’avril La campagne 2021 s’inscrit dans une année très particulière. De forts épisodes de gel au printemps frappent l’ensemble des bassins de production alors que les fruits sont déjà formés pour un grand nombre de variétés à floraison précoce. En conséquence, l’offre est en très net recul aussi bien en américano-japonaises qu’en variétés traditionnelles. Mécaniquement, les cours sont plus élevés, supérieurs d’environ 30 % par rapport à la moyenne quinquennale. À cela s’ajoute une mise en marché fastidieuse, car la météo maussade agit redoutablement sur la demande. Ce manque de dynamisme perdure une grande partie du mois de juillet et est accentué durant le mois d’août avec une consommation toujours en berne. Les pertes sont hétérogènes selon les opérateurs, mais globalement, la valorisation importante des produits ne permet pas de compenser la baisse de l’offre. |
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Auteur : RNM - Centre d'Avignon Malgré une météo de printemps calamiteuse, les producteurs de raisin sauvent leur campagne Dans le Sud-Est, les cours sont supérieurs de 35 à 60 % à la moyenne quinquennale selon les variétés et cette saison est la meilleure des cinq dernières années. La campagne démarre pourtant mal avec les gelées du mois d’avril qui amputent significativement la production. Les pertes globales sont estimées supérieures à 30 % avec des situations très diverses selon les zones géographiques. Certaines parcelles sont touchées en totalité, tandis que d’autres subissent peu ou pas de dégât. Dans le Sud-Ouest, la météo désastreuse a également un impact négatif sur les volumes produits. Les disponibilités reculent de l’ordre de 30 %. |