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Bilans de campagne fruits

Dernier bilan de campagneHistorique
les 4 pages abricot

L'abricot en 2023

Auteur : RNM - Centre d'Avignon

Une campagne difficile et un marché saturé

Un pouvoir d’achat resserré, des prix au détail parfois élevés et la qualité hétérogène des fruits ont pour conséquence une demande très en retrait tout au long de la saison. Après un début de campagne plutôt prometteur, l’arrivée du pic de production, courant juin, sature le marché sur l’ensemble du territoire. S’ensuivent d’importantes concessions tarifaires, et des quantités substantielles de fruits se vendent en dénomination « confiture » ou à destination de l’industrie de transformation. Seule l’exportation maintient une petite activité tout au long de la saison, régulée par une concurrence européenne importante. L’état de crise conjoncturelle au sens de l’article L611-4 du code rural et de la pêche maritime est constaté du 24 juillet jusqu’à la fin de la campagne, le 23 août. Dans le Sud-Est, hormis les variétés Orangered et Bergeron, les cours toutes variétés confondues en 45-50 mm sont inférieurs de 12 % à la moyenne quinquennale olympique, ce qui est peu rémunérateur au vu des quantités écoulées et de l’augmentation des coûts de production.

les 4 pages banane

La banane en 2022

Auteur : RNM - Centre de Rungis

2022, une année marquée par une offre mondiale à la baisse

Aléas sanitaires et climatiques, coûts de production et de transport élevés dans un contexte encore marqué par la crise Covid et par le début du conflit russo-ukrainien se conjuguent et finissent par peser sur le commerce international bananier. L’approvisionnement européen diminue de 4 % pour atteindre 5 548 000 t en 2022. Cette baisse concerne les importations de toutes provenances. La production européenne régresse également, celle d’Espagne ayant été lourdement affectée par l’éruption volcanique de la Cumbre Vieja aux Canaries. Le marché français résiste et est marqué par une progression de sa production. Dans ce contexte, les prix aux différents stades (importation, gros, détail) évoluent à la hausse.

les 4 pages cerise

La cerise en 2023

Auteur : RNM - Centre de Lyon

Un manque d’offre et des cours très élevés

Affectée par des intempéries, la production de cerise est en baisse de 15 % par rapport à 2022, qui était globalement une bonne année. Tous les bassins sont concernés. Malgré tout, les volumes dépassent de 6 % la moyenne quinquennale 2018-2022. Dès le départ de la campagne, ils sont diminués par un printemps très sec. Puis des intempéries répétées et la présence de mouches ravageuses, dont la Drosophila suzukii et la Rhagoletis cerasi, obligent les expéditeurs à des tris importants sur les récoltes. Face à l’offre limitée, les cours débutés à un niveau élevé restent soutenus durant toute la campagne. Ainsi, les prix en GMS sont en augmentation de 32 % par rapport à l’année 2022 et de 26 % par rapport à la moyenne quinquennale.

les 4 pages chataigne

La châtaigne et le marron en 2023

Auteur : RNM - Centre de Lyon

Fort impact climatique sur la récolte et la conservation de la châtaigne

Malgré les craintes liées à un été sec et caniculaire, les épisodes de pluies survenus fin août et début septembre sont globalement salvateurs pour les châtaigniers. La production est proche de la moyenne quinquennale. Cependant, les températures chaudes en début d’automne génèrent des taux de pourritures importants ; la récolte est perturbée par des pluies répétées et une partie des châtaignes n’est pas ramassée. Les températures élevées freinent les ventes durant la majorité de la campagne. Les coûts de stockage sont parfois trop importants pour une qualité moindre et certains expéditeurs sont contraints de brader la production auprès des transformateurs. D’autres opèrent de grosses opérations de tri et parviennent à mieux valoriser leurs produits, mais les cours augmentent seulement en fin de campagne.

les 4 pages clementine

La clémentine corse en 2021-2022

Auteur : RNM - Centre d' Avignon

Une campagne satisfaisante pour la filière malgré les aléas climatiques

Si la pluie a malmené les producteurs et les metteurs en marché cette année, la qualité est au rendez-vous. Pour la troisième saison consécutive, les aléas climatiques affectent en partie la production, occasionnant des tris en stations d’expédition durant le premier mois de commercialisation. Aux écarts de tris évalués aux alentours de 10 %, s’ajoutent les 24 500 tonnes commercialisées durant cette campagne, soit une baisse de volume de 10 % par rapport à la saison précédente. Sur l’ensemble de la période, les cours sont supérieurs aux années antérieures pour l’ensemble des calibres (environ +5 % par rapport aux moyennes quinquennales olympiques pondérées par les volumes).

les 4 pages fraise

La fraise de printemps en 2023

Auteur : RNM - Centre d' Agen

Une campagne finalement dynamique

La campagne se met en place avec quinze jours de retard en production pour tous les bassins. La demande manque d’entrain et le référencement en magasin tarde. Il faut attendre la mi-mars et l’intervention de l’AOPn Fraise pour activer les ouvertures de lignes en grandes et moyennes surfaces. Par la suite, le commerce démarre sur un bon rythme, soutenu et borné par les engagements dans les bassins Sud-Ouest, Bretagne et Sud-Est. En amont des fêtes pascales, la demande très active favorise les ventes. Cette bonne orientation se poursuit même après Pâques : contrairement aux autres années, les tarifs et la demande ne subissent aucune dépréciation. Fin avril, l’ensemble des bassins de production est entré en commercialisation. Tout au long du mois de mai, les cours sont fermes voire haussiers en variétés longues, poussés par une météorologie propice à la production et à la consommation ainsi que par un bon niveau d’engagement et d’organisation commerciale. Le marché se dégrade à partir de la mi-juin avec l’arrivée d’orages et de fortes chaleurs qui altèrent la qualité du produit.

les 4 pages fraise_detail

La fraise au stade détail en 2022

Auteurs : RNM - Centres d'Agen et de Bordeaux

ENQUÊTE SEMAINE 15

Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés réalise une enquête au stade détail dans un panel de 150 magasins représentatifs de la grande distribution française. La fraise figure parmi les produits enquêtés. En 2022, des informations spécifiques complémentaires ont été collectées dans ce panel* en semaine 15, du 11 au 15 avril (semaine précédant Pâques). Une enquête du même type avait déjà été réalisée certaines années passées, dont la précédente en 2021. Lors de cette enquête exhaustive, les prix de toutes les références présentes sur les étalages ont été collectés en fonction du mode de culture, de la variété, de l’origine et de l’emballage : au total, 610 relevés ont été effectués en magasins.

les 4 pages framboise

La framboise en 2023

Auteur : RNM - Centre de Bordeaux

Une bonne saison, soutenue par des cours élevés en fin de campagne

La production nationale a connu une hausse en 2022. En 2023, les premières estimations annoncent une stabilisation en Rhône-Alpes, avec un niveau toujours supérieur de 7 % à sa moyenne quinquennale. En Nouvelle-Aquitaine, les aléas climatiques conduisent à une baisse des rendements, cependant limitée par les bons résultats en zone Poitou-Charentes. La commercialisation débute mi-mai et se termine fin octobre. Le marché est qualifié de peu porteur de la mi-juillet à la mi-août mais les ventes d’automne sont bonnes par manque de concurrence étrangère. Les opérateurs, dans un contexte d’inflation généralisée, pondèrent leurs prix car il leur est difficile d’appliquer de fortes hausses sans craindre la perte de clients.

les 4 pages kiwi

Le kiwi en 2022-2023

Auteur : RNM - Centre d'Agen

Une campagne laborieuse

Si un déficit d’offre peut parfois laisser entrevoir une mise en marché aisée, force est de constater que ce postulat est loin de s’appliquer pour cette campagne. Avec une consommation pénalisée par une perte de pouvoir d’achat, les ventes sont souvent difficiles en dehors des engagements des enseignes. Malgré une bonne qualité du produit, le déstockage peine en début d’année et des concessions de prix sont nécessaires à une période où les prix repartent habituellement à la hausse. En dépit d’une campagne qui s’étire jusqu’à fin mai, les cours ne progressent pas vraiment. Dans ce contexte, les prix, bien qu’inférieurs à l’an passé, demeurent encore satisfaisants pour les expéditeurs. Toutefois, l’augmentation globale des charges pèse lourdement sur le résultat économique des entreprises.

les 4 pages noix

La noix en 2022-2023

Auteur : RNM - Centre de Lyon

Une récolte française exceptionnelle et une filière en crise

La récolte française 2022 est exceptionnelle (50 660 tonnes), atteignant une hausse de 34 % par rapport à l’année 2021 et 40 % à la moyenne quinquennale (source Agreste). Suite aux épisodes de sécheresse et de chaleurs successifs, les calibres récoltés sont majoritairement petits, plus particulièrement dans le bassin Sud-Est. Le manque d’eau a toutefois un effet bénéfique pour la qualité du produit, limitant les pressions exercées par les ravageurs et les maladies. Cette année, la production globale est donc de qualité et en quantité. Elle bat également des records au niveau mondial. Confrontée à une météo trop clémente et à un contexte économique difficile, l’offre se retrouve alors bien supérieure à la demande, générant rapidement et durablement une forte baisse des cours.

les 4 pages peche_nectarine

La pêche et la nectarine en 2023

Auteur : RNM Avignon

Les cours peinent à se maintenir

En raison de la baisse du pouvoir d’achat et de l’augmentation des prix affichés au détail, le contexte économique n’est pas très favorable au commerce. Simultanément, la concurrence espagnole est forte durant une grande partie de la campagne, notamment sur les circuits de grossistes. L’inquiétude se fait régulièrement sentir chez les professionnels de la filière qui constatent par ailleurs un commerce difficile pour l’abricot. Le marché peine à trouver son équilibre, et les cours subissent une érosion régulière en pêche comme en nectarine, calibres A et B. Ils sont inférieurs à ceux de l’année 2022 dans le bassin Sud-Est (-12 % en pêche jaune calibre A et -9 % en nectarine jaune calibre A), et quasiment identiques à la moyenne quinquennale.

les 4 pages poire

La poire en 2022-2023

Auteur : RNM - Centre d'Angers-Tours

Un bilan positif avec une production retrouvée

Après la demi-récolte de l’an dernier, la production française de poires enregistre son second plus haut niveau depuis dix ans avec 144 000 tonnes. La commercialisation est fluide et le niveau de prix est 10 % plus élevé que celui de la moyenne quinquennale.

les 4 pages poire_detail

La poire au stade détail en 2019

Auteur : RNM - Centres d'Angers et de Bordeaux

Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés réalise une enquête au stade détail dans un panel de 150 GMS et de 30 magasins HD représentatifs de la grande distribution française. La poire figure parmi les produits enquêtés. En 2019, des informations spécifiques complémentaires ont été collectées dans ce panel en semaine 48, du 25 au 29/11/2019. Lors de cette enquête exhaustive, les prix de toutes les références présentes sur les étalages sont relevés en fonction du mode de culture, de la variété, de l’origine, du calibre et du conditionnement : au total 932 relevés ont été effectués en magasins (846 en GMS et 86 en HD).

les 4 pages pomme

La pomme en 2021-2022

Auteur : RNM - Centres d'Angers-Tours et de Toulouse

Campagne mitigée entre un potentiel de production revu à la baisse et une demande intérieure timorée

La production française est supérieure à celle de la campagne précédente, marquée par une offre faible, mais moins sensiblement qu’au niveau européen. La présence de petits calibres pénalise la commercialisation. La campagne se termine avec des stocks importants. La demande est faible en interne comme à l’exportation. Cette situation se solde par une crise conjoncturelle entre le 31 mai et le 20 juin 2022.

les 4 pages prune

La prune en 2023

Auteur : RNM - Centre de Toulouse

Malgré une commercialisation compliquée, la prune retrouve des couleurs et une fin de campagne plus fluide

Les difficultés de commercialisation conduisent la prune à une situation de crise conjoncturelle du 2 août au 29 septembre, selon l’article L611-4 du code rural et de la pêche maritime. Seules des opérations de promotion ou de mises en avant permettent de dynamiser les transactions et ainsi d’écouler des volumes. Il est à noter que la révision de l’indicateur de marché du 4 juillet 2023 modifie le seuil de prix anormalement bas (par rapport à la moyenne quinquennale) de -25 à -15 %. La situation de crise conjoncturelle ne peut donc pas être directement comparée à celles des années précédentes. Cependant, en 2023, l’indicateur connait, pendant plusieurs jours de crise, un taux en dessous des -25 %, ce qui montre l’ampleur des difficultés traversées par la prune. La fin de la période de commercialisation, notamment en octobre, est heureusement beaucoup plus dynamique grâce à une demande plus réceptive.

les 4 pages raisin

Le raisin de table en 2022

Auteur : RNM - Centre d'Avignon

Une campagne laborieuse

Les températures excessives et l’absence de pluie entraînent une précocité de deux à trois semaines selon les zones de production. Malgré la qualité optimale des baies, la commercialisation s’avère lente et les cours subissent cette pression tarifaire d’un bout à l’autre de la campagne. Ceci conduit, selon l’article L611-4 du code rural et de la pêche maritime, à la constatation par FranceAgriMer de trois jours ouvrés de crise conjoncturelle en raisins noirs du 4 au 6 octobre 2022. Sur l’ensemble de la saison, les cours du Muscat sont inférieurs de 2,2 % à ceux de la moyenne quinquennale pondérée.

les 4 pages raisin_detail

Le raisin au stade de détail en 2022

Auteur : RNM - Centres d'Avignon et de Bordeaux

ENQUÊTE SEMAINE 37

Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés réalise une enquête au stade détail dans un panel de 150 magasins représentatifs de la grande distribution française. Le raisin figure parmi les produits enquêtés. En 2022, des informations spécifiques complémentaires ont été relevées dans ce panel en semaine 37, du 12 au 16 septembre. Lors de cette enquête, les prix de toutes les références présentes sur les étalages ont été collectés en fonction du mode de culture, de la variété, de l’origine et de l’emballage. Au total, 1 188 relevés ont été effectués dans 150 magasins.