Bilans de campagne : dernières parutions
Auteur : RNM - Centre de Bordeaux
La météo pluvieuse limite les volumes tout au long de la campagne
Les pluies abondantes du printemps 2024 perturbent fortement la saison de l’asperge. Certains producteurs prennent du retard dans le buttage des parcelles, l’eau stagnante ne permettant pas l’accès aux cultures. Les inondations locales ou simplement de trop grosses quantités d’eau tombées d’un coup ralentissent également la production et la récolte. La précocité des fêtes pascales engendre un déséquilibre entre l’offre et la demande ainsi que des cours élevés tout au long de la campagne.
Les salades d'hiver en 2023-2024
Auteur : RNM - Centre d'Avignon
Une demande insuffisante
La campagne démarre avec une production tardive (manque de luminosité, mauvaise expérience de la campagne précédente…) et un marché dynamique. Les cours sont rémunérateurs pour les acteurs de la filière amont. Puis la production progresse de manière significative mais la consommation ne permet pas d’absorber les volumes. La situation du marché se dégrade rapidement. Les cours diminuent de manière significative, ils passent au-dessous de la moyenne quinquennale à partir de la mi-janvier et lui restent inférieurs jusqu’à la fin de campagne.
Auteur : RNM - Centre de Lille
Des prix en forte hausse valorisent une production en net recul
La production d’endives, en diminution depuis plusieurs années, est particulièrement faible cette saison. La campagne est marquée par une gestion tendue des disponibilités, ce qui permet aux endiviers de bien valoriser leur production. Au stade de la vente au détail, les prix affichent une hausse moyenne de 35 % par rapport aux cinq dernières campagnes. Les conditions météorologiques sont souvent défavorables depuis la récolte des racines jusqu’aux semis pour la campagne suivante. Une part importante de racines de gros calibres engendre une production de grosses endives, peu appréciées du consommateur.
Auteur : RNM - Centre de Brest
Une campagne satisfaisante mais sans grand empressement de la demande
La campagne du poireau primeur débute par une fermeté des prix ; mais rapidement un fléchissement s’opère face à une demande timide. Sous l’effet d’une douceur météorologique chronique, le commerce peine à trouver un rythme d’activité en dehors des mises en avant dans la grande distribution. Un important cumul de précipitations perturbe les arrachages à partir de novembre, entraînant une faiblesse des disponibilités et un maintien des cours. Le marché national est irrégulier et manque de force commerciale. La fin de saison est correcte mais atypique : la demande décline mais reste en phase avec l’offre, compte tenu du développement végétatif des poireaux.
La truffe Tuber melanosporum en 2023-2024
Auteur : RNM - Centre d'Avignon
Une campagne plutôt satisfaisante
Après une saison 2022-2023 très déficitaire, l’offre fait son retour sur les marchés de la truffe, avec cependant des volumes de production hétérogènes selon les territoires. Les cours sont dans l’ensemble relativement élevés : +30 % par rapport à la moyenne quinquennale olympique sur les marchés de Carpentras et Richerenches. La truffe française bénéficierait d’une concurrence espagnole moindre car touchée par la sécheresse et les restrictions d’arrosage.
Auteur : RNM - Centre de Toulouse
Une campagne en demi-teinte
Après deux saisons compliquées, 2023 s’annonce sous de meilleurs auspices. En effet, les conditions météorologiques lors de la croissance sont considérées comme idéales. Mais, fin juin, lors de la récolte et du séchage, les orages viennent perturber le bon déroulement des opérations. Ces incidents influencent la qualité des aulx avec notamment une hétérogénéité de la coloration sur certains lots. Des tris sont mis en place afin de sélectionner les produits les plus à même de répondre aux exigences qualitatives des acheteurs. Ces divers événements ont un impact sur le démarrage de la campagne, qui se met en place de manière progressive et plus tard qu’habituellement. Malgré cela, la demande est attentiste et les ventes difficiles. Beaucoup de lots déclassés, notamment en ail blanc et en violet, ne trouvent pas preneur. Seuls les lots de qualité se négocient à des prix relativement similaires aux deux dernières années.
Auteur : RNM - Centre d'Angers-Tours
Une saison compliquée
Sur la moitié Nord du pays, les conditions météorologiques défavorables au coeur de l’été limitent la consommation et engendrent un retournement du marché. L’offre nationale est importante et ne peut être absorbée. Le commerce se dégrade en seconde quinzaine de juillet et la crise conjoncturelle dure tout le mois d’août. La campagne finit sur une note positive avec le retour des températures chaudes et la baisse des volumes issus des bassins de production Centre-Ouest, Sud-Ouest et Sud-Est.
Auteur : RNM - Centre de Lyon
Une récolte française en forte baisse et des prix peu rémunérateurs
Après une récolte française exceptionnelle en 2022, la production 2023 diminue de 37 % sur un an et de 21 % par rapport à la moyenne quinquennale. Les fortes chaleurs et les pluies en fin de cycle ont un effet défavorable pour la qualité du produit. D’importantes opérations de tri sont réalisées en stations d’expédition afin de présenter des lots qualitatifs à la vente. Dans un contexte économique peu favorable, la noix, considérée comme un produit non essentiel, reste délaissée par le consommateur. Devant ce manque d’engouement, les cours en début de campagne sont bas. Mais contrairement à l’année passée, l’offre réduite permet leur stabilisation durant toute la saison. Ils restent cependant inférieurs de 6 % à la moyenne quinquennale, laissant des prix peu rémunérateurs pour la filière nucicole.
Auteur : RNM - Centre de Toulouse
Malgré une commercialisation compliquée, la prune retrouve des couleurs et une fin de campagne plus fluide
Les difficultés de commercialisation conduisent la prune à une situation de crise conjoncturelle du 2 août au 29 septembre, selon l’article L611-4 du code rural et de la pêche maritime. Seules des opérations de promotion ou de mises en avant permettent de dynamiser les transactions et ainsi d’écouler des volumes. Il est à noter que la révision de l’indicateur de marché du 4 juillet 2023 modifie le seuil de prix anormalement bas (par rapport à la moyenne quinquennale) de -25 à -15 %. La situation de crise conjoncturelle ne peut donc pas être directement comparée à celles des années précédentes. Cependant, en 2023, l’indicateur connait, pendant plusieurs jours de crise, un taux en dessous des -25 %, ce qui montre l’ampleur des difficultés traversées par la prune. La fin de la période de commercialisation, notamment en octobre, est heureusement beaucoup plus dynamique grâce à une demande plus réceptive.
La châtaigne et le marron en 2023
Auteur : RNM - Centre de Lyon
Fort impact climatique sur la récolte et la conservation de la châtaigne
Malgré les craintes liées à un été sec et caniculaire, les épisodes de pluies survenus fin août et début septembre sont globalement salvateurs pour les châtaigniers. La production est proche de la moyenne quinquennale. Cependant, les températures chaudes en début d’automne génèrent des taux de pourritures importants ; la récolte est perturbée par des pluies répétées et une partie des châtaignes n’est pas ramassée. Les températures élevées freinent les ventes durant la majorité de la campagne. Les coûts de stockage sont parfois trop importants pour une qualité moindre et certains expéditeurs sont contraints de brader la production auprès des transformateurs. D’autres opèrent de grosses opérations de tri et parviennent à mieux valoriser leurs produits, mais les cours augmentent seulement en fin de campagne.
Auteur : RNM - Centre de Brest
Une campagne calamiteuse
Après une saison 2022 très difficile en raison de la sécheresse, la culture de l’artichaut rencontre des situations de marché compliquées en 2023. Des récoltes précoces et abondantes au printemps pénalisent la valorisation des charnus. Plus que jamais, la filière fragilisée se remet en question pour limiter son déclin.
Auteur : RNM - Centre d'Avignon
Une grande variabilité des prix
Dans un contexte commercial marqué par l’inflation, la hausse des coûts de production et la baisse du pouvoir d’achat des ménages, la consommation des fruits et des légumes est ralentie. L’activité commerciale de la courgette fluctue tout au long de la campagne. Les cours oscillent fortement en fonction des volumes de production, des conditions climatiques, et même de choix de suspension ou relance de rotations des producteurs selon les conditions économiques. Malgré la variabilité des prix, le cours moyen sur la campagne est supérieur à la moyenne quinquennale olympique de 18 % dans le Sud-Est et de 14 % dans le Sud-Ouest et le Centre-Ouest.
Auteur : RNM - Centre de Angers-Tours
Les aléas climatiques perturbent la campagne
Après un hiver peu lumineux accompagné de gelées répétées et d’un vent fréquent de secteur nord nord-est, la campagne 2023 démarre tardivement. La lente progression de l’offre ainsi qu’une concurrence marginale entre bassins de production favorisent la bonne sérénité du marché. Début mai, les disponibilités hexagonales progressent, mais restent contenues et hétérogènes tout le printemps en raison d’une météorologie toujours fraîche, humide et venteuse. Ensuite, l’amélioration des conditions climatiques et une concurrence plus agressive avec les multiples ceintures vertes et les jardins familiaux dégradent le marché. En début d’été, les fortes chaleurs accompagnées d’orages répétés, avec de la grêle dans certains secteurs, provoquent un manque de production nationale. Les aléas climatiques se poursuivent et toute la fin de campagne est affectée, avec des approvisionnements modérés. Les derniers lots de production de salades d’été s’écoulent sans difficulté.
Auteur : RNM - Centre de Bordeaux
Une bonne saison, soutenue par des cours élevés en fin de campagne
La production nationale a connu une hausse en 2022. En 2023, les premières estimations annoncent une stabilisation en Rhône-Alpes, avec un niveau toujours supérieur de 7 % à sa moyenne quinquennale. En Nouvelle-Aquitaine, les aléas climatiques conduisent à une baisse des rendements, cependant limitée par les bons résultats en zone Poitou-Charentes. La commercialisation débute mi-mai et se termine fin octobre. Le marché est qualifié de peu porteur de la mi-juillet à la mi-août mais les ventes d’automne sont bonnes par manque de concurrence étrangère. Les opérateurs, dans un contexte d’inflation généralisée, pondèrent leurs prix car il leur est difficile d’appliquer de fortes hausses sans craindre la perte de clients.
La carotte au stade détail en 2023
Auteurs : RNM - Centres d'Agen et de Bordeaux
ENQUÊTE SEMAINE 46
Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés réalise une enquête au stade détail dans un panel de 150 magasins représentatifs de la grande distribution française. La carotte figure parmi les produits enquêtés. En 2023, des informations spécifiques complémentaires ont été relevées dans ce panel* en semaine 46, du 13 au 17 novembre. Lors de cette enquête, les prix de toutes les références présentes sur les étalages ont été collectés en fonction du mode de culture, de l’origine et de l’emballage. Au total, 741 relevés ont été effectués dans 144 magasins. * enquête effective sur 144 magasins en semaine 46 de 2023
La pêche et la nectarine en 2023
Auteur : RNM Avignon
Les cours peinent à se maintenir
En raison de la baisse du pouvoir d’achat et de l’augmentation des prix affichés au détail, le contexte économique n’est pas très favorable au commerce. Simultanément, la concurrence espagnole est forte durant une grande partie de la campagne, notamment sur les circuits de grossistes. L’inquiétude se fait régulièrement sentir chez les professionnels de la filière qui constatent par ailleurs un commerce difficile pour l’abricot. Le marché peine à trouver son équilibre, et les cours subissent une érosion régulière en pêche comme en nectarine, calibres A et B. Ils sont inférieurs à ceux de l’année 2022 dans le bassin Sud-Est (-12 % en pêche jaune calibre A et -9 % en nectarine jaune calibre A), et quasiment identiques à la moyenne quinquennale.
Auteur : RNM - Centre d'Avignon
Une campagne difficile et un marché saturé
Un pouvoir d’achat resserré, des prix au détail parfois élevés et la qualité hétérogène des fruits ont pour conséquence une demande très en retrait tout au long de la saison. Après un début de campagne plutôt prometteur, l’arrivée du pic de production, courant juin, sature le marché sur l’ensemble du territoire. S’ensuivent d’importantes concessions tarifaires, et des quantités substantielles de fruits se vendent en dénomination « confiture » ou à destination de l’industrie de transformation. Seule l’exportation maintient une petite activité tout au long de la saison, régulée par une concurrence européenne importante. L’état de crise conjoncturelle au sens de l’article L611-4 du code rural et de la pêche maritime est constaté du 24 juillet jusqu’à la fin de la campagne, le 23 août. Dans le Sud-Est, hormis les variétés Orangered et Bergeron, les cours toutes variétés confondues en 45-50 mm sont inférieurs de 12 % à la moyenne quinquennale olympique, ce qui est peu rémunérateur au vu des quantités écoulées et de l’augmentation des coûts de production.
Auteur : RNM - Centre d'Angers-Tours
La météo instable perturbe le niveau de la consommation
Après un début de campagne serein, l’instabilité de la météo déséquilibre le marché avec une consommation pas toujours en phase avec la production. Les concurrences nationales et européennes perturbent parfois les négociations commerciales. Deux périodes de crise conjoncturelle surviennent lors des pics de production. Les programmes promotionnels sont indispensables pour assurer une partie des ventes.
Auteur : RNM - Centre d'Angers-Tours
Un bilan positif avec une production retrouvée
Après la demi-récolte de l’an dernier, la production française de poires enregistre son second plus haut niveau depuis dix ans avec 144 000 tonnes. La commercialisation est fluide et le niveau de prix est 10 % plus élevé que celui de la moyenne quinquennale.
Auteur : RNM - Centre d'Agen
Un marché dynamique à l’exportation
La campagne carotte primeur 2023 s’installe au sein d’un marché européen ouvert, suite à la sécheresse de l’an passé. À contrario, la production nationale s’inscrit dans une météorologie plus tempérée avec un hiver doux favorable à la pousse des racines. Les rendements sont d’un bon niveau et les écarts de tri globalement faibles. Côté commerce, à l’inverse de l’année passée, l’activité à l’exportation se montre très attractive face à une offre européenne déficitaire. Ainsi, les volumes commercialisés sont en progression. En revanche, l’attrait pour le marché intérieur se montre plus décevant. Dans ce contexte, sur la campagne, le prix de la carotte vrac 12 kg progresse de 71 % par rapport à 2022 et de 54 % par rapport à la moyenne quinquennale.