
Bilans de campagne : dernières parutions
Auteur : RNM - Centre d'Avignon
Une reprise de la production française, mais un marché sous pression
La campagne 2024 de la tomate en France se distingue par un équilibre relatif des surfaces cultivées, mais également par des défis importants concernant la production et le marché. Bien que la reprise de la production dans le bassin Centre-Ouest permette une augmentation globale des volumes nationaux de 5 % par rapport à l’année précédente, les conditions météorologiques difficiles ont un impact considérable sur la saison. Ces aléas entraînent des fluctuations notables des prix et un déficit commercial croissant.
Auteur : RNM - Centre de Brest
Une campagne rémunératrice mais inscrite dans un déclin tendanciel
Après deux années marquées par des aléas météorologiques et des difficultés de commercialisation, cette campagne d’artichauts se déroule sans difficulté majeure. La production, en baisse du fait du déclin des superficies et de rendements moindres, est mieux valorisée, malgré de fortes fluctuations de cours. Mais le désintérêt des consommateurs pour ce légume, à l’exception des seniors, et plusieurs défis techniques à relever préoccupent les acteurs d’une filière toujours résiliente.
Auteur : RNM - Centre de Angers-Tours
Fraîcheur, humidité et ensoleillement déficitaire perturbent la campagne
Après un hiver clément et malgré un ensoleillement déficitaire, la saison de la laitue d’été 2024 démarre précocement sur un marché encore chargé en salade d’hiver. Par la suite, les conditions météorologiques défavorables limitent la progression des volumes, favorisant ainsi la sérénité du marché. Mi-juin, l’offre s’étoffe et, après des niveaux records, les cours fléchissent. Le début de l’été est moins serein avec une demande freinée par les premiers départs en vacances, les contraintes de l’organisation des Jeux olympiques (JO) en Île-de-France et une concurrence soutenue entre les différents bassins de production. Fin août, les aléas climatiques qui se poursuivent, le retour progressif des estivants ainsi que la reprise des collectivités inversent cette tendance. Les derniers lots de production de salade d’été s’écoulent sans difficulté.
Auteur : RNM - Centre de Bordeaux
Une saison acceptable avec des cours toujours porteurs
La commercialisation débute mi-mai et se termine fin octobre. En Rhône-Alpes, la production provisoire est estimée stable. À contrario, les rendements semblent faiblir en Nouvelle-Aquitaine et en Grand-Est, consécutivement aux éléments météorologiques plutôt défavorables. Le marché est satisfaisant avec une concurrence étrangère peu expressive et une fin de saison favorable. Les données de la statistique agricole française de 2023 annoncent 675 hectares de cultures de framboisiers. La production nationale progresse de 5,5 % et représente 6 300 tonnes.
Auteur : RNM - Centre d'Angers-Tours
Une campagne globalement satisfaisante malgré une météo qui fait parfois défaut
La configuration du marché du début de la campagne est ordinaire. La production printanière et les actions promotionnelles s’étoffent, mais la météo n’est pas toujours au rendez-vous. La concurrence européenne s’affirme parfois. À l’approche de l’été, avec une offre limitée, les transactions sont plus fluides et les cours se redressent. La campagne se termine sereinement.
Auteur : RNM - Centre d'Angers-Tours
Une nouvelle saison difficile
La météo instable, les pluies persistantes et les températures nocturnes fraîches entraînent un retard des récoltes et des difficultés d’écoulement sur les bassins de production. Les cours sont inférieurs à la moyenne quinquennale pendant presque toute la campagne et basculent en crise conjoncturelle en septembre.
La fraise de printemps en 2024
Auteur : RNM - Centre d' Agen
Une saison satisfaisante dans l’ensemble
Des températures fraîches et un important déficit d’ensoleillement retardent le début de la saison. À la veille du week-end pascal, le marché s’active, mais les volumes ne sont pas au rendez-vous. Sous l’influence de plusieurs facteurs météorologiques, ils progressent fortement sur la première quinzaine d’avril. Les engagements permettent d’absorber une partie de ce disponible. La tendance s’inverse à partir de la mi-avril avec le retour d’une météo plus hivernale et pluvieuse. Les faibles volumes proposés à la vente donnent l’illusion d’un commerce fluide et raffermissent les cours. La demande est cependant très prudente. En juin, la bonne gestion des variétés remontantes permet une forte progression des volumes et un rattrapage des rendements de la campagne. Les bassins Grand Est et Hauts-de-France ne parviennent cependant pas à compenser l’important manque de production lié aux mauvaises conditions météorologiques. Les cours de cette saison sont d’un niveau supérieur à la moyenne des cinq dernières années et à la campagne précédente.
Les clémentines et mandarines hors France au stade détail en 2024
Auteur : RNM - Centre de Bordeaux
Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés réalise une enquête au stade détail dans un panel de 150 magasins représentatifs de la grande distribution française. La clémentine figure parmi les produits enquêtés. En 2024, des informations spécifiques complémentaires ont été relevées dans ce panel* en semaine 06, du 05 au 09/02/2024. Lors de cette enquête, les prix de toutes les références de clémentines et mandarines présentes sur les étalages ont été collectés en fonction du mode de culture, de la variété, de l’origine, des SIQO, du calibre et de l’emballage. Au total, 878 relevés ont été effectués dans 147 magasins.
Auteur : RNM - Centre d'Angers
Une production encourageante mais une fin de saison décevante
Les conditions météorologiques de cette campagne sont favorables à la culture de l’oignon. La récolte est satisfaisante avec des rendements élevés, des oignons de beau calibre et jugés de bonne qualité. La sécheresse ou le manque de disponibilité en eau affecte les rendements dans de nombreux pays européens. La saison, qui débute sur la base des prix soutenus atteints à la fin de la campagne précédente, se présente favorablement. Toutefois, en seconde partie de campagne, le commerce est peu dynamique et la concurrence importante.
La fraise au stade détail en 2024
Auteurs : RNM - Centres d'Agen et de Bordeaux
ENQUÊTE SEMAINE 15
Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés réalise une enquête au stade détail dans un panel de 150 magasins représentatifs de la grande distribution française. La fraise figure parmi les produits enquêtés. En 2022, des informations spécifiques complémentaires ont été collectées dans ce panel* en semaine 15, du 11 au 15 avril (semaine précédant Pâques). Une enquête du même type avait déjà été réalisée certaines années passées, dont la précédente en 2021. Lors de cette enquête exhaustive, les prix de toutes les références présentes sur les étalages ont été collectés en fonction du mode de culture, de la variété, de l’origine et de l’emballage : au total, 610 relevés ont été effectués en magasins.
Auteur : RNM - Centre de Lyon
Une production stable mais une offre commerciale limitée par les épisodes de pluies à répétition
Les premières prévisions annoncent une production en nette hausse, de 12 % sur un an (source Agreste, 15 mai 2024). Mais tout au long de la saison, des pluies régulières entrainent des pertes importantes, notamment par éclatement des fruits. Les variétés précoces sont les plus affectées. Le marché est compliqué avec une offre faible et de qualité aléatoire, ainsi qu’une consommation freinée par les conditions météorologiques et des prix élevés. La fin de campagne est accélérée par les pluies incessantes dans les régions du Sud. Les apports limités favorisent la hausse des prix. Les cours, nettement au-dessus de la moyenne quinquennale, masquent l’importance des pertes de récoltes pour les producteurs et du déficit de volumes commercialisés pour les expéditeurs.
Auteur : RNM - Centre de Brest
Une offre peu abondante, mais des cours soutenus
Après une campagne 2022-2023 rémunératrice, cette saison s’inscrit dans la continuité, malgré des disponibilités en baisse et de fortes disparités entre les bassins de production, en raison d’aléas météorologiques. Les demandes d’approvisionnement à l’exportation permettent de soutenir le prix expédition du chou-fleur dans un contexte d’offre européenne déficitaire.
L'échalote traditionnelle en 2023-2024
Auteur : RNM - Centre de Brest
Une campagne de nouveau peu dynamique
Dans la continuité du millésime précédent, la récolte 2023 d’échalote traditionnelle, mieux approvisionnée, est commercialisée sur des bases peu rémunératrices en début de campagne, mais aussi peu évolutives : en cause, une demande atone et un poids plus marqué de l’échalote issue de semis, concurrente sur le marché. Plus que jamais, l’obtention de l’IGP « échalote de Bretagne » devient, pour l’ensemble de la filière, un enjeu pour le maintien et la protection de cette culture.
La pomme de terre de conservation en 2023-2024
Auteur : RNM - Centre de Lille
Une campagne rythmée par des conditions météorologiques très instables
Les conditions météorologiques sont déterminantes dès le début des plantations, pendant la levée des plants et au démarrage des travaux d’arrachage. Les besoins croissants des usines de transformation créent des tensions sur les surfaces d’autres segments de marché avec en parallèle le souci de l’équilibre de l’ensemble de la filière. La rémunération des opérateurs demeure une préoccupation majeure. Elle est étroitement liée à la hausse des coûts de production dépendants de plusieurs facteurs, tant d’ordre météorologique qu’énergétique. Simultanément, les acheteurs subissent une forte inflation. Dans ce contexte, le rapport offre/demande peine à trouver son équilibre.
Auteur : RNM - Centre de Bordeaux
La météo pluvieuse limite les volumes tout au long de la campagne
Les pluies abondantes du printemps 2024 perturbent fortement la saison de l’asperge. Certains producteurs prennent du retard dans le buttage des parcelles, l’eau stagnante ne permettant pas l’accès aux cultures. Les inondations locales ou simplement de trop grosses quantités d’eau tombées d’un coup ralentissent également la production et la récolte. La précocité des fêtes pascales engendre un déséquilibre entre l’offre et la demande ainsi que des cours élevés tout au long de la campagne.
Les salades d'hiver en 2023-2024
Auteur : RNM - Centre d'Avignon
Une demande insuffisante
La campagne démarre avec une production tardive (manque de luminosité, mauvaise expérience de la campagne précédente…) et un marché dynamique. Les cours sont rémunérateurs pour les acteurs de la filière amont. Puis la production progresse de manière significative mais la consommation ne permet pas d’absorber les volumes. La situation du marché se dégrade rapidement. Les cours diminuent de manière significative, ils passent au-dessous de la moyenne quinquennale à partir de la mi-janvier et lui restent inférieurs jusqu’à la fin de campagne.
Auteur : RNM - Centre de Lille
Des prix en forte hausse valorisent une production en net recul
La production d’endives, en diminution depuis plusieurs années, est particulièrement faible cette saison. La campagne est marquée par une gestion tendue des disponibilités, ce qui permet aux endiviers de bien valoriser leur production. Au stade de la vente au détail, les prix affichent une hausse moyenne de 35 % par rapport aux cinq dernières campagnes. Les conditions météorologiques sont souvent défavorables depuis la récolte des racines jusqu’aux semis pour la campagne suivante. Une part importante de racines de gros calibres engendre une production de grosses endives, peu appréciées du consommateur.
Auteur : RNM - Centre de Brest
Une campagne satisfaisante mais sans grand empressement de la demande
La campagne du poireau primeur débute par une fermeté des prix ; mais rapidement un fléchissement s’opère face à une demande timide. Sous l’effet d’une douceur météorologique chronique, le commerce peine à trouver un rythme d’activité en dehors des mises en avant dans la grande distribution. Un important cumul de précipitations perturbe les arrachages à partir de novembre, entraînant une faiblesse des disponibilités et un maintien des cours. Le marché national est irrégulier et manque de force commerciale. La fin de saison est correcte mais atypique : la demande décline mais reste en phase avec l’offre, compte tenu du développement végétatif des poireaux.
Auteur : RNM - Centre de Toulouse
Une campagne en demi-teinte
Après deux saisons compliquées, 2023 s’annonce sous de meilleurs auspices. En effet, les conditions météorologiques lors de la croissance sont considérées comme idéales. Mais, fin juin, lors de la récolte et du séchage, les orages viennent perturber le bon déroulement des opérations. Ces incidents influencent la qualité des aulx avec notamment une hétérogénéité de la coloration sur certains lots. Des tris sont mis en place afin de sélectionner les produits les plus à même de répondre aux exigences qualitatives des acheteurs. Ces divers événements ont un impact sur le démarrage de la campagne, qui se met en place de manière progressive et plus tard qu’habituellement. Malgré cela, la demande est attentiste et les ventes difficiles. Beaucoup de lots déclassés, notamment en ail blanc et en violet, ne trouvent pas preneur. Seuls les lots de qualité se négocient à des prix relativement similaires aux deux dernières années.
La truffe Tuber melanosporum en 2023-2024
Auteur : RNM - Centre d'Avignon
Une campagne plutôt satisfaisante
Après une saison 2022-2023 très déficitaire, l’offre fait son retour sur les marchés de la truffe, avec cependant des volumes de production hétérogènes selon les territoires. Les cours sont dans l’ensemble relativement élevés : +30 % par rapport à la moyenne quinquennale olympique sur les marchés de Carpentras et Richerenches. La truffe française bénéficierait d’une concurrence espagnole moindre car touchée par la sécheresse et les restrictions d’arrosage.