
Bilans de campagne : dernières parutions
Auteur : RNM - Centre de Brest
Une offre limitée par les excès de chaleur
La campagne 2022 est marquée par des vagues de chaleur qui font souffrir l’artichaut à tous les niveaux de la filière, que ce soit au stade production, lors du conditionnement du produit ou dans les magasins. Outre une baisse de qualité, les fortes températures provoquent une chute des apports d’artichauts, de l’ordre d’un tiers par rapport aux volumes de 2021. En charnus, les cours demeurent en dessous de la moyenne quinquennale sur la première moitié de campagne, alors que la situation en petits violets a tendance à s’améliorer au fil des mois.
Auteur : RNM - Centre de Angers-Tours
Sécheresse et canicule perturbent la campagne
Après un hiver peu lumineux accompagné de gelées peu rigoureuses mais fréquentes, la campagne 2022 s’amorce avec un léger retard. Le marché est très peu concurrencé par les productions méditerranéennes qui se terminent et sont touchées par des coûts de transport significatifs. Par la suite, les disponibilités hexagonales progressent avec l’entrée début mai des bassins franciliens et Grand-Est. Cette tendance s’accentue même fortement avec l’arrivée de conditions climatiques estivales. La concurrence devient plus agressive avec les multiples ceintures vertes et les jardins familiaux. En début d’été, la météorologie caniculaire et particulièrement sèche provoque un manque de production dans l’Hexagone. La limitation de l’usage de l’eau pour l’irrigation aggrave la situation dans certains secteurs. Ce faible approvisionnement se poursuit jusqu’à la fin de l’été. Au début de l’automne, le retour de la pluie favorise une meilleure offre. Les derniers lots de production de salades d’été s’écoulent sans difficulté.
Auteur : RNM - Centre de Bordeaux
Une année commercialement intéressante malgré la baisse de la production et l’augmentation des charges
La production de framboise marque le pas avec un léger recul malgré une durée d’exploitation supérieure à celle de l’an passé. En France, elle est d’environ 5 000 tonnes et provient essentiellement du bassin Rhône-Alpes puis de l’Aquitaine. 2022 est l’année des records, aussi bien au niveau des écarts météorologiques que de l’instabilité des indicateurs économiques. Les canicules successives, le manque d’eau, l’inflation galopante, la hausse des coûts de production altèrent la rentabilité et inquiètent les opérateurs. Par chance, la demande est constante et les perspectives de consommation de la framboise fraiche sont bonnes.
Auteur : RNM - Centre d'Angers-Tours
Une saison ensoleillée : demande enthousiaste et cours à la hausse
2022 marque la fin de la série des campagnes mauvaises ou décevantes. La saison 2022 bénéficie d’un climat idéal tout l’été. La bonne activité commerciale qui en découle permet de maintenir les cours à un niveau très élevé. Les calibres moyens sont plus plébiscités. Après un démarrage difficile de la campagne, tous les bassins bénéficient de cette météo ensoleillée, chaude et sèche.
Auteur : RNM - Centre d'Avignon
Une production touchée par les aléas climatiques et une envolée des prix
Le bilan de la campagne est mitigé. Après un début de saison marqué par une offre excédentaire, la météorologie du printemps et de l’été (canicule, sécheresse) et ses événements épisodiques (orages, grêle, mistral dans le Sud…) compromettent les rendements. L’offre devient déficitaire à partir de la fin du mois de juillet et la demande, bien que peu soutenue, est difficile à satisfaire. Le faible volume disponible est alors commercialisé sur des tarifs exceptionnellement hauts en comparaison aux huit dernières années. Les cours sont supérieurs de : +86 % en septembre par rapport à la moyenne quinquennale olympique dans le bassin Sud-Est ; +31 % sur l’ensemble de la campagne par rapport à la période 2017-2021.
Auteur : RNM - Centres d'Angers-Tours et de Toulouse
Campagne mitigée entre un potentiel de production revu à la baisse et une demande intérieure timorée
La production française est supérieure à celle de la campagne précédente, marquée par une offre faible, mais moins sensiblement qu’au niveau européen. La présence de petits calibres pénalise la commercialisation. La campagne se termine avec des stocks importants. La demande est faible en interne comme à l’exportation. Cette situation se solde par une crise conjoncturelle entre le 31 mai et le 20 juin 2022.
Les plantes aromatiques sèches : L'origan sec au stade détail en 2022
Auteur : RNM - Centre de Bordeaux
Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés effectue une enquête au stade détail sur divers produits agricoles, en particulier fruits et légumes, dans un panel de 150 magasins représentatifs de la grande distribution française. En 2022, une enquête spécifique portant sur l’origan sec a été réalisée dans ce panel* en semaine 04, du 24 au 28 janvier. Les prix de toutes les références présentes sur les étalages ont été collectés en fonction du mode de culture, de l’origine et de l’emballage. Au total, 361 relevés ont été effectués dans 142 magasins.
Les plantes aromatiques sèches : Le romarin sec au stade détail en 2022
Auteur : RNM - Centre de Bordeaux
Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés effectue une enquête au stade détail sur divers produits agricoles, en particulier fruits et légumes, dans un panel de 150 magasins représentatifs de la grande distribution française. En 2022, une enquête spécifique portant sur le romarin sec a été réalisée dans ce panel* en semaine 04, du 24 au 28 janvier. Les prix de toutes les références présentes sur les étalages ont été collectés en fonction du mode de culture, de l’origine et de l’emballage : au total, 258 relevés ont été effectués dans 142 magasins.
Auteur : RNM - Centre d'Angers-Tours
La campagne est exceptionnelle avec une production en retrait et une météo très favorable aux échanges commerciaux
Les vagues caniculaires et les dégâts de grêle suivis de diverses attaques parasitaires induisant un stress des plantes ont impacté les productions tant au niveau national qu’européen. Suite à l’augmentation des charges des différents postes des entreprises, la grande distribution accepte les révisions de prix à leur juste hauteur. Ainsi, globalement, le bon équilibre commercial se confirme dans le temps.
La pêche et la nectarine en 2022
Auteur : RNM Avignon
Une campagne satisfaisante qui bénéficie de bonnes conditions de marché
Profitant d’une météo chaude et ensoleillée ainsi que de la faible concurrence espagnole, la campagne 2022 de la pêche et de la nectarine est jugée satisfaisante, et ce, malgré un marché sous-approvisionné sur une partie de la saison. Les produits sont très appréciés par les consommateurs et les transactions sont dynamiques pendant la quasi-totalité de la saison. Malgré la sécheresse, les fruits sont de bonne qualité. Les prix se maintiennent ainsi à des niveaux satisfaisants (+22,8 % en pêche jaune calibre A dans le Sud-Est par rapport à la moyenne quinquennale olympique sur les cinq dernières années, +20 % en nectarine jaune calibre A). Cependant, le contexte économique est différent des campagnes précédentes avec une forte inflation des prix des produits alimentaires et une hausse des coûts de production.
Les plantes aromatiques sèches : Le basilic sec au stade détail en 2022
Auteur : RNM - Centre de Bordeaux
Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés effectue une enquête au stade détail sur divers produits agricoles, en particulier fruits et légumes, dans un panel de 150 magasins représentatifs de la grande distribution française. En 2022, une enquête spécifique portant sur le basilic sec a été réalisée dans ce panel* : en semaine 04, du 24 au 28 janvier. Lors de cette enquête exhaustive, les prix de toutes les références présentes sur les étalages ont été collectés en fonction du mode de culture, de l’origine et de l’emballage : au total, 358 relevés ont été effectués en magasins.
Auteur : RNM - Centre d'Avignon
Une campagne attentive aux prix
Après deux années particulièrement déficitaires, la saison 2022 retrouve une production plus conforme à son potentiel. L’abricot subit les effets du changement climatique ; les températures caniculaires et la sécheresse exceptionnelle entraînent une baisse des rendements. La récolte et la commercialisation sont de ce fait précoces avec une succession variétale rapide, ce qui crée une rupture d’offre suivant les périodes. Bien que le marché se déroule sous de meilleurs auspices que lors de ces deux dernières années, il est touché par un contexte économique d’inflation des produits alimentaires et de hausse des coûts de production. En conséquence, il reste attentif aux prix tout au long de la campagne.
Auteur : RNM - Centre d'Agen
Un marché étroit à l’exportation
Lors de cette campagne, la carotte, résiliente, subit les assauts répétés d’une météo très perturbée (gel, vents de sables, sécheresse, incendies...) et en affiche parfois les dégâts (pertes de pieds, grillures des feuilles). Au final, les rendements sont globalement présents et le produit qualitatif. Seuls, en fin de campagne, les forts écarts de tri pénalisent les tonnages à l’hectare. Côté commerce, contrairement à l’année passée, l’activité à l’exportation manque d’attractivité avec une offre européenne conséquente limitant les opportunités commerciales françaises. Ainsi, les volumes commercialisés sont en recul. Par ailleurs, le marché intérieur se montre peu attrayant. Dans ce contexte, le prix de la carotte vrac 12 kg marque un recul de 4 % par rapport à 2021 et de 10 % par rapport à la moyenne quinquennale.
La fraise au stade détail en 2022
Auteurs : RNM - Centres d'Agen et de Bordeaux
ENQUÊTE SEMAINE 15
Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés réalise une enquête au stade détail dans un panel de 150 magasins représentatifs de la grande distribution française. La fraise figure parmi les produits enquêtés. En 2022, des informations spécifiques complémentaires ont été collectées dans ce panel* en semaine 15, du 11 au 15 avril (semaine précédant Pâques). Une enquête du même type avait déjà été réalisée certaines années passées, dont la précédente en 2021. Lors de cette enquête exhaustive, les prix de toutes les références présentes sur les étalages ont été collectés en fonction du mode de culture, de la variété, de l’origine et de l’emballage : au total, 610 relevés ont été effectués en magasins.
Les plantes aromatiques fraiches au stade détail en 2021
Auteur : RNM - Centre de Bordeaux
Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés effectue une enquête au stade détail sur divers produits agricoles, en particulier fruits et légumes, dans un panel de 150 magasins représentatifs de la grande distribution française. En 2021, des enquêtes spécifiques portant sur les plantes aromatiques fraiches (en pot, coupées emballées ou non) ont été réalisées dans ce panel(1) sur deux périodes : en juin et en novembre(2). Lors de ces enquêtes exhaustives, les prix de toutes les références présentes sur les étalages ont été collectés en fonction de l’espèce, du mode de culture, de l’origine et de l’emballage : au total, 1 418 relevés ont été effectués en magasins en juin et 973 en novembre.
Auteur : RNM - Centre de Lyon
Situation contrastée selon les bassins de production
Après une année 2021 catastrophique (60 % de pertes suite au gel du mois d’avril et aux mauvaises conditions climatiques en période de récolte), la production française 2022 se situe dans la moyenne quinquennale. Cependant, la situation est contrastée selon les secteurs géographiques. Le gel affecte les bassins du Sud-Ouest et du Roussillon alors qu’en Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Auvergne-Rhône-Alpes et Alsace, la récolte est proche de la moyenne quinquennale. Les épisodes caniculaires observés dès le mois de juin ont un impact limité sur la production et la qualité des cerises. Les cours en GMS sont en baisse de 25 % par rapport à l’année 2021 et en léger repli par rapport à la moyenne sur cinq ans (–5 %).
Auteur : RNM - Centre de Brest
Une production insuffisamment valorisée
Après des retards de plantation observés notamment en Bretagne, la campagne 2021-2022 débute sur des cours rémunérateurs. Néanmoins, à partir de janvier, la tendance baissière s’installe jusqu’à la fin de la saison. Conséquence des épisodes de temps doux à répétition, les apports de chou-fleur, bien que supérieurs à ceux de 2021, arrivent sur le marché par à-coups et sont très souvent déphasés par rapport à la demande, maintenant les ventes à un niveau de prix bas.
La fraise de printemps en 2022
Auteur : RNM - Centre d' Agen
Retour à la réalité d’un marché complexe
Après deux années atypiques où le produit français était davantage plébiscité, cette campagne marque le retour d’un marché concurrencé dans un contexte géopolitique délicat. De plus, une crise du pouvoir d’achat fait du prix le premier critère de choix du consommateur. Avec un printemps très sec et un épisode de canicule important, le calendrier des récoltes est bousculé. Une concentration importante des apports fragilise le marché de la fraise ronde standard. Cette situation se solde par une crise conjoncturelle en mai.
Les salades d'hiver en 2021-2022
Auteur : RNM - Centre d'Avignon
Une timide reprise après une campagne 2020-2021 difficile
La campagne 2021-2022 de la salade d’hiver est marquée par une demande toujours timide sur le marché national. Cependant, après une saison 2020-2021 difficile, le marché semble renouer avec une situation plus habituelle. Les ventes à l’export reprennent des couleurs après deux an-nées de crise sanitaire Covid-19, avec des cours exceptionnellement hauts.
Auteur : RNM - Centre de Lille
Une production trop importante pour la demande
Alors que la production de racines est très satisfaisante et que les stocks de report à épuiser sont relativement faibles, la campagne de production de l’endive chicon s’avère rapidement compliquée, en raison d’une demande absente. Les conditions météorologiques clémentes à l’automne n’incitent pas le consommateur à accueillir la production et celle-ci se révèle rapidement surabondante, ce qui pèse fortement sur les cours. Ce déséquilibre du marché s’installe dans la durée et soixante jours d’état de crise conjoncturelle entachent la campagne. Dans le même temps, la sortie de la crise sanitaire entraîne une hausse des coûts de production, s’agissant notamment de l’énergie. Le conflit en Ukraine vient aggraver cette situation à compter de fin février 2022.