Bilans de campagne : dernières parutions
Auteur : RNM - Centre de Angers-Tours
Les aléas climatiques perturbent la campagne
Après un hiver peu lumineux accompagné de gelées répétées et d’un vent fréquent de secteur nord nord-est, la campagne 2023 démarre tardivement. La lente progression de l’offre ainsi qu’une concurrence marginale entre bassins de production favorisent la bonne sérénité du marché. Début mai, les disponibilités hexagonales progressent, mais restent contenues et hétérogènes tout le printemps en raison d’une météorologie toujours fraîche, humide et venteuse. Ensuite, l’amélioration des conditions climatiques et une concurrence plus agressive avec les multiples ceintures vertes et les jardins familiaux dégradent le marché. En début d’été, les fortes chaleurs accompagnées d’orages répétés, avec de la grêle dans certains secteurs, provoquent un manque de production nationale. Les aléas climatiques se poursuivent et toute la fin de campagne est affectée, avec des approvisionnements modérés. Les derniers lots de production de salades d’été s’écoulent sans difficulté.
Auteur : RNM - Centre de Bordeaux
Une bonne saison, soutenue par des cours élevés en fin de campagne
La production nationale a connu une hausse en 2022. En 2023, les premières estimations annoncent une stabilisation en Rhône-Alpes, avec un niveau toujours supérieur de 7 % à sa moyenne quinquennale. En Nouvelle-Aquitaine, les aléas climatiques conduisent à une baisse des rendements, cependant limitée par les bons résultats en zone Poitou-Charentes. La commercialisation débute mi-mai et se termine fin octobre. Le marché est qualifié de peu porteur de la mi-juillet à la mi-août mais les ventes d’automne sont bonnes par manque de concurrence étrangère. Les opérateurs, dans un contexte d’inflation généralisée, pondèrent leurs prix car il leur est difficile d’appliquer de fortes hausses sans craindre la perte de clients.
La carotte au stade détail en 2023
Auteurs : RNM - Centres d'Agen et de Bordeaux
ENQUÊTE SEMAINE 46
Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés réalise une enquête au stade détail dans un panel de 150 magasins représentatifs de la grande distribution française. La carotte figure parmi les produits enquêtés. En 2023, des informations spécifiques complémentaires ont été relevées dans ce panel* en semaine 46, du 13 au 17 novembre. Lors de cette enquête, les prix de toutes les références présentes sur les étalages ont été collectés en fonction du mode de culture, de l’origine et de l’emballage. Au total, 741 relevés ont été effectués dans 144 magasins. * enquête effective sur 144 magasins en semaine 46 de 2023
La pêche et la nectarine en 2023
Auteur : RNM Avignon
Les cours peinent à se maintenir
En raison de la baisse du pouvoir d’achat et de l’augmentation des prix affichés au détail, le contexte économique n’est pas très favorable au commerce. Simultanément, la concurrence espagnole est forte durant une grande partie de la campagne, notamment sur les circuits de grossistes. L’inquiétude se fait régulièrement sentir chez les professionnels de la filière qui constatent par ailleurs un commerce difficile pour l’abricot. Le marché peine à trouver son équilibre, et les cours subissent une érosion régulière en pêche comme en nectarine, calibres A et B. Ils sont inférieurs à ceux de l’année 2022 dans le bassin Sud-Est (-12 % en pêche jaune calibre A et -9 % en nectarine jaune calibre A), et quasiment identiques à la moyenne quinquennale.
Auteur : RNM - Centre d'Avignon
Une campagne difficile et un marché saturé
Un pouvoir d’achat resserré, des prix au détail parfois élevés et la qualité hétérogène des fruits ont pour conséquence une demande très en retrait tout au long de la saison. Après un début de campagne plutôt prometteur, l’arrivée du pic de production, courant juin, sature le marché sur l’ensemble du territoire. S’ensuivent d’importantes concessions tarifaires, et des quantités substantielles de fruits se vendent en dénomination « confiture » ou à destination de l’industrie de transformation. Seule l’exportation maintient une petite activité tout au long de la saison, régulée par une concurrence européenne importante. L’état de crise conjoncturelle au sens de l’article L611-4 du code rural et de la pêche maritime est constaté du 24 juillet jusqu’à la fin de la campagne, le 23 août. Dans le Sud-Est, hormis les variétés Orangered et Bergeron, les cours toutes variétés confondues en 45-50 mm sont inférieurs de 12 % à la moyenne quinquennale olympique, ce qui est peu rémunérateur au vu des quantités écoulées et de l’augmentation des coûts de production.
Auteur : RNM - Centre d'Angers-Tours
La météo instable perturbe le niveau de la consommation
Après un début de campagne serein, l’instabilité de la météo déséquilibre le marché avec une consommation pas toujours en phase avec la production. Les concurrences nationales et européennes perturbent parfois les négociations commerciales. Deux périodes de crise conjoncturelle surviennent lors des pics de production. Les programmes promotionnels sont indispensables pour assurer une partie des ventes.
Auteur : RNM - Centre d'Angers-Tours
Un bilan positif avec une production retrouvée
Après la demi-récolte de l’an dernier, la production française de poires enregistre son second plus haut niveau depuis dix ans avec 144 000 tonnes. La commercialisation est fluide et le niveau de prix est 10 % plus élevé que celui de la moyenne quinquennale.
Auteur : RNM - Centre d'Agen
Un marché dynamique à l’exportation
La campagne carotte primeur 2023 s’installe au sein d’un marché européen ouvert, suite à la sécheresse de l’an passé. À contrario, la production nationale s’inscrit dans une météorologie plus tempérée avec un hiver doux favorable à la pousse des racines. Les rendements sont d’un bon niveau et les écarts de tri globalement faibles. Côté commerce, à l’inverse de l’année passée, l’activité à l’exportation se montre très attractive face à une offre européenne déficitaire. Ainsi, les volumes commercialisés sont en progression. En revanche, l’attrait pour le marché intérieur se montre plus décevant. Dans ce contexte, sur la campagne, le prix de la carotte vrac 12 kg progresse de 71 % par rapport à 2022 et de 54 % par rapport à la moyenne quinquennale.
Auteur : RNM - Centre de Lyon
Un manque d’offre et des cours très élevés
Affectée par des intempéries, la production de cerise est en baisse de 15 % par rapport à 2022, qui était globalement une bonne année. Tous les bassins sont concernés. Malgré tout, les volumes dépassent de 6 % la moyenne quinquennale 2018-2022. Dès le départ de la campagne, ils sont diminués par un printemps très sec. Puis des intempéries répétées et la présence de mouches ravageuses, dont la Drosophila suzukii et la Rhagoletis cerasi, obligent les expéditeurs à des tris importants sur les récoltes. Face à l’offre limitée, les cours débutés à un niveau élevé restent soutenus durant toute la campagne. Ainsi, les prix en GMS sont en augmentation de 32 % par rapport à l’année 2022 et de 26 % par rapport à la moyenne quinquennale.
La fraise de printemps en 2023
Auteur : RNM - Centre d' Agen
Une campagne finalement dynamique
La campagne se met en place avec quinze jours de retard en production pour tous les bassins. La demande manque d’entrain et le référencement en magasin tarde. Il faut attendre la mi-mars et l’intervention de l’AOPn Fraise pour activer les ouvertures de lignes en grandes et moyennes surfaces. Par la suite, le commerce démarre sur un bon rythme, soutenu et borné par les engagements dans les bassins Sud-Ouest, Bretagne et Sud-Est. En amont des fêtes pascales, la demande très active favorise les ventes. Cette bonne orientation se poursuit même après Pâques : contrairement aux autres années, les tarifs et la demande ne subissent aucune dépréciation. Fin avril, l’ensemble des bassins de production est entré en commercialisation. Tout au long du mois de mai, les cours sont fermes voire haussiers en variétés longues, poussés par une météorologie propice à la production et à la consommation ainsi que par un bon niveau d’engagement et d’organisation commerciale. Le marché se dégrade à partir de la mi-juin avec l’arrivée d’orages et de fortes chaleurs qui altèrent la qualité du produit.
L'asperge au stade détail en 2023
Auteur : RNM - Centre de Bordeaux
Résultats de l'enquête spécifique effectuée en semaine 14 du 03 au 07 avril 2023
Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés réalise une enquête au stade détail dans un panel de 150 magasins représentatifs de la grande distribution française. L’asperge figure parmi les produits enquêtés. En 2023, des informations spécifiques complémentaires ont été relevées dans ce panel* en semaine 14, du 3 au 7 avril. Une enquête du même type avait déjà été réalisée certaines années passées, dont la précédente en 2021. Lors de cette enquête, les prix de toutes les références présentes sur les étalages ont été collectés en fonction du mode de culture, de la variété, de l’origine, du calibre et de l’emballage : au total, 321 relevés ont été effectués dans 129 magasins. * enquête effective sur 129 magasins en semaine 14 de 2023
Auteur : RNM - Centre de Lille
Des prix, mais une production limitée
Après une campagne 2021-2022 marquée par des crises conjoncturelles* et un marché de l’endive déséquilibré, cette saison renverse la tendance. Avec une offre estimée en retrait de l’ordre de 15 % par rapport à la précédente campagne, les volumes d’endives mis sur le marché trouvent, durant l’essentiel de cette campagne, facilement preneurs, ce qui en permet une bonne valorisation. *selon l’article L611-4 du code rural et de la pêche maritime
Les plantes aromatiques surgelées au stade détail en 2022
Auteur : RNM - Centre de Bordeaux
Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés réalise une enquête au stade détail sur divers produits agricoles, en particulier fruits et légumes, dans un panel de 150 magasins représentatifs de la grande distribution française. En 2022, une enquête spécifique complémentaire portant sur les plantes aromatiques surgelées a été effectuée dans ce panel*, en semaine 48, du 28 novembre au 2 décembre. Les prix de toutes les références présentes ont été collectés en fonction du mode de culture, de l’origine et de l’emballage : au total, 521 relevés ont été effectués en magasins.
Auteur : RNM - Centre de Brest
Une campagne rémunératrice
Après une saison 2021-2022 décevante, cette campagne s’avère plus réussie avec une production de qualité, mieux valorisée que l’année précédente et des conditions sanitaires globalement bonnes. Elle débute modestement en volumes dans un contexte de déficit hydrique perdurant. Les cours sont ainsi élevés. Ils se maintiennent globalement à des niveaux hauts sur l’ensemble de la campagne, dans un contexte de manque d’offre à l’échelle européenne, contrairement à ce qui se passe au niveau national. La campagne se termine précocement sur une base tarifaire ferme, soutenue par une demande à l’exportation qui ne tarit pas, alors que sur le marché national, les températures estivales peu propices freinent la consommation.
La pomme de terre de conservation en 2022-2023
Auteur : RNM - Centre de Lille
Offre insuffisante et envolée des coûts de production mettent la campagne sous tension
La campagne est marquée par une baisse de rendements due à la sécheresse, qui touche plusieurs pays européens durant l’été 2022, les contraignant à recourir plus tôt à l’importation pour couvrir leurs besoins. Le marché de la pomme de terre est confronté également à plusieurs autres facteurs : hausse des coûts de production et de l’énergie, changements des habitudes de consommation, effets de la guerre en Ukraine et demande croissante des usines de transformation. Ce constat est le même dans la majorité des pays européens. La tension engendrée par une offre déficitaire sur les marchés, dans un contexte global inflationniste, oriente les prix à la hausse sur le marché libre. Les accords commerciaux avec les industriels et les distributeurs sont renégociés.
Auteur : RNM - Centre d'Angers
Une production minorée par la sécheresse et une valorisation historique des prix
La pénurie mondiale d’oignon engendre des prix records pour la saison 2022-2023. En Europe comme en France, les rendements sont inférieurs aux années passées en raison de la sécheresse. Les produits de gros calibres, moins présents en deuxième partie de campagne, s’écoulent bien, à des niveaux de prix élevés. Les oignons plus petits prennent le relais pour atteindre des cours quasiment similaires.
L'échalote traditionnelle en 2022-2023
Auteur : RNM - Centre de Brest
Une campagne insuffisamment fournie et peu dynamique
Moins de tonnages, mais aussi des cours moins rémunérateurs que les années précédentes dans un contexte de flambée des coûts : producteurs et expéditeurs traversent une campagne difficile, marquée par la concurrence d’autres produits.
Auteur : RNM - Centre d'Agen
Une campagne laborieuse
Si un déficit d’offre peut parfois laisser entrevoir une mise en marché aisée, force est de constater que ce postulat est loin de s’appliquer pour cette campagne. Avec une consommation pénalisée par une perte de pouvoir d’achat, les ventes sont souvent difficiles en dehors des engagements des enseignes. Malgré une bonne qualité du produit, le déstockage peine en début d’année et des concessions de prix sont nécessaires à une période où les prix repartent habituellement à la hausse. En dépit d’une campagne qui s’étire jusqu’à fin mai, les cours ne progressent pas vraiment. Dans ce contexte, les prix, bien qu’inférieurs à l’an passé, demeurent encore satisfaisants pour les expéditeurs. Toutefois, l’augmentation globale des charges pèse lourdement sur le résultat économique des entreprises.
Auteur : RNM - Centre de Bordeaux
Des volumes réguliers tout au long de la saison
La campagne 2023 se caractérise par une production linéaire avec des cours au-dessus de la moyenne quinquennale. Les quantités récoltées, favorisées par une météo clémente, sont supérieures à la moyenne des cinq dernières années, mais inférieures à celles de 2022. L’engouement des consommateurs pour le produit reste timide, ce qui en complique la commercialisation en fin de campagne. 2023 est une belle saison, sans pic de production, avec des apports réguliers et des cours tirés vers le haut.
Auteur : RNM - Centre de Rungis
2022, une année marquée par une offre mondiale à la baisse
Aléas sanitaires et climatiques, coûts de production et de transport élevés dans un contexte encore marqué par la crise Covid et par le début du conflit russo-ukrainien se conjuguent et finissent par peser sur le commerce international bananier. L’approvisionnement européen diminue de 4 % pour atteindre 5 548 000 t en 2022. Cette baisse concerne les importations de toutes provenances. La production européenne régresse également, celle d’Espagne ayant été lourdement affectée par l’éruption volcanique de la Cumbre Vieja aux Canaries. Le marché français résiste et est marqué par une progression de sa production. Dans ce contexte, les prix aux différents stades (importation, gros, détail) évoluent à la hausse.