
Bilans de campagne : dernières parutions
Auteur : RNM - Centre d'Angers-Tours
Une campagne ambitieuse
La récolte française de poire de 2024 affiche une forte progression de 15 % par rapport à la moyenne quinquennale, alors que cette tendance est plus modérée à l’échelle européenne. La saison débute avec des stocks relativement faibles et vise deux objectifs : maintenir les lignes de commercialisation le plus longtemps possible, et reconquérir des parts de marché occupées jusque-là par la concurrence d’origine UE.
Auteur : RNM - Centres de Toulouse et de Bordeaux
Résultats de l'enquête spécifique effectuée en semaines 36 (du 02 au 06/09/2024) et 50 (du 09 au 13/12/2024)
Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés réalise une enquête au stade détail dans un panel de 150 magasins représentatifs de la grande distribution française. L’ail figure parmi les produits enquêtés. En 2024, des informations spécifiques complémentaires ont été relevées dans ce panel* en semaines 36 (du 02 au 06/09/2024) et 50 (du 09 au 13/12/2024). Une enquête du même type avait déjà été réalisée en 2019. Lors de cette enquête, les prix de toutes les références présentes sur les étalages ont été collectés en fonction du mode de culture, de la variété, de l’origine, du calibre et de l’emballage. Au total, 608 relevés ont été effectués dans 149 magasins en semaine 36 et 650 relevés dans 148 magasins en semaine 50.
Les endives au stade détail en 2025
Auteur : RNM - Centre de Lille
La baisse de consommation de l’endive accompagnée d'une hausse de prix
Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés réalise une enquête au stade détail dans un panel de 151 magasins représentatifs de la grande distribution française. Les endives figurent parmi les produits enquêtés. En 2025, des informations spécifiques complémentaires ont été relevées dans ce panel* en semaine 05, du 27 au 31 janvier. Aucune enquête du même type n’avait été réalisée auparavant. Lors de cette enquête, les prix de toutes les références présentes sur les étalages ont été collectés en fonction du mode de culture, de la variété, de l’origine, du calibre et de l’emballage. Au total, 583 relevés ont été effectués dans 134 magasins.
Auteur : RNM - Centre de Toulouse
Entre contraintes climatiques et adaptation commerciale
La campagne 2024-2025 démarre lentement, en raison de conditions climatiques défavorables qui entraînent un décalage dans la récolte et la mise en marché. Dès août, les précipitations perturbent la récolte et le séchage, affectant la disponibilité et la qualité des produits, en particulier pour les aulx blancs. Cette situation entraîne une pression sur les volumes tout au long de la campagne. Si les marchés de gros et l’exportation montrent des signes d’activité ponctuelle, c’est la grande distribution qui porte les ventes de manière continue. L’offre réduite, couplée à une concurrence étrangère limitée, provoque une hausse progressive des prix à partir de janvier. Le marché se contracte peu à peu jusqu’en mars, marquant la fin de la commercialisation pour la majorité des opérateurs, notamment
Auteur : RNM - Centre de Lyon
Une production à nouveau en forte baisse et des cours soutenus
Après la très petite récolte de 2023, la production diminue encore de 12 % sur un an et de 24 % comparativement à la moyenne quinquennale. Une succession d’évènements climatiques défavorables la fait considérablement chuter dans le Sud-Ouest (-55 % par rapport à la moyenne quinquennale). La combinaison « excès de pluies » et « fraîcheur » touche l’ensemble de la production française et génère d’importants problèmes de qualité. Le déficit de noix du Périgord et la faible concurrence internationale (peu de noix chiliennes et noix américaines à prix élevés) permettent d’établir et de maintenir des cours soutenus. Cependant, dans un contexte économique toujours difficile, la noix reste boudée par le consommateur. Face à ce manque d’engouement et aux conséquences des changements climatiques, les inquiétudes des opérateurs grandissent.
La truffe Tuber melanosporum en 2024-2025
Auteur : RNM - Centre d'Avignon
Une campagne contrastée, entre qualité et prudence
Après une saison 2023-2024 dynamique et bien valorisée, la campagne 2024-2025 se caractérise par un climat plus incertain, tant sur le plan météorologique qu’économique. Dès novembre, le marché s’ouvre sur une qualité hétérogène, entraînant une grande disparité des prix. Si décembre voit une embellie grâce à l’approche des fêtes, les négociations restent tendues et les acheteurs exigeants. En janvier, la qualité des truffes s’améliore nettement, mais la demande reste sélective, freinée par une conjoncture incertaine. Enfin, février marque la fin progressive de la saison, avec une offre en baisse et un marché toujours sous pression. Entre fluctuations tarifaires, maturité inégale et prudence des acheteurs, cette campagne illustre une nouvelle fois l’équilibre fragile qui régit le marché de la truffe.
Auteur : RNM - Centre de Toulouse
Meilleure valorisation de la prune par rapport à 2023, malgré une météo capricieuse
Les conditions météorologiques pluvieuses perturbent la commercialisation. Les pluies sévissent par intermittence de juin à septembre, occasionnant parfois quelques soucis de qualité. Pour autant, la prune trouve facilement sa place sur les étals et les transactions se réalisent sous de meilleurs auspices. En fin de campagne, malgré des volumes encore conséquents notamment en TC-Sun, les variétés tardives profitent d’un écoulement fluide, favorisé par un climat plus doux. Les cours 2024 sont globalement supérieurs à ceux de 2023, sans retrouver toutefois les niveaux atteints en 2022.
La châtaigne et le marron en 2024
Auteur : RNM - Centre de Lyon
Hétérogénéité de production selon les régions mais qualité sanitaire au rendez-vous
La campagne est marquée par une importante hétérogénéité de production. Pour la châtaigne d’Ardèche, les conditions climatiques favorables permettent une récolte satisfaisante, supérieure à la moyenne quinquennale. Dans le Sud-Ouest, des épisodes de gel et un important phénomène de coulure lors de la pollinisation génèrent une baisse de rendement de l’ordre de 30 %. La production limitée des variétés précoces assure une belle valorisation de la marchandise dès le démarrage de campagne. Cette année, la récolte n’est pas touchée par les pourritures brunes. La qualité du produit permet aux opérateurs de travailler dans la sérénité et garantit des cours soutenus tout au long de la saison.
L'aubergine au stade détail en 2024
Auteurs : RNM - Centres d'Angers et de Bordeaux
ENQUÊTE SEMAINE 25
Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés réalise une enquête au stade détail dans un panel de 150 magasins représentatifs de la grande distribution française. L’aubergine figure parmi les produits enquêtés. En 2024, des informations spécifiques complémentaires ont été relevées dans ce panel* en semaine 25, du 17 au 21 juin. Lors de cette enquête, les prix de toutes les références présentes sur les étalages ont été collectés en fonction du mode de culture, du type, de l’origine, de la catégorie et de l’emballage. Au total, 362 relevés ont été effectués dans 142 magasins. * enquête effective sur 142 magasins en semaine 25 de 2024
Auteur : RNM - Centre d'Avignon
Une reprise de la production française, mais un marché sous pression
La campagne 2024 de la tomate en France se distingue par un équilibre relatif des surfaces cultivées, mais également par des défis importants concernant la production et le marché. Bien que la reprise de la production dans le bassin Centre-Ouest permette une augmentation globale des volumes nationaux de 5 % par rapport à l’année précédente, les conditions météorologiques difficiles ont un impact considérable sur la saison. Ces aléas entraînent des fluctuations notables des prix et un déficit commercial croissant.
Auteur : RNM - Centre de Brest
Une campagne rémunératrice mais inscrite dans un déclin tendanciel
Après deux années marquées par des aléas météorologiques et des difficultés de commercialisation, cette campagne d’artichauts se déroule sans difficulté majeure. La production, en baisse du fait du déclin des superficies et de rendements moindres, est mieux valorisée, malgré de fortes fluctuations de cours. Mais le désintérêt des consommateurs pour ce légume, à l’exception des seniors, et plusieurs défis techniques à relever préoccupent les acteurs d’une filière toujours résiliente.
Auteur : RNM - Centre de Angers-Tours
Fraîcheur, humidité et ensoleillement déficitaire perturbent la campagne
Après un hiver clément et malgré un ensoleillement déficitaire, la saison de la laitue d’été 2024 démarre précocement sur un marché encore chargé en salade d’hiver. Par la suite, les conditions météorologiques défavorables limitent la progression des volumes, favorisant ainsi la sérénité du marché. Mi-juin, l’offre s’étoffe et, après des niveaux records, les cours fléchissent. Le début de l’été est moins serein avec une demande freinée par les premiers départs en vacances, les contraintes de l’organisation des Jeux olympiques (JO) en Île-de-France et une concurrence soutenue entre les différents bassins de production. Fin août, les aléas climatiques qui se poursuivent, le retour progressif des estivants ainsi que la reprise des collectivités inversent cette tendance. Les derniers lots de production de salade d’été s’écoulent sans difficulté.
Auteur : RNM - Centre de Bordeaux
Une saison acceptable avec des cours toujours porteurs
La commercialisation débute mi-mai et se termine fin octobre. En Rhône-Alpes, la production provisoire est estimée stable. À contrario, les rendements semblent faiblir en Nouvelle-Aquitaine et en Grand-Est, consécutivement aux éléments météorologiques plutôt défavorables. Le marché est satisfaisant avec une concurrence étrangère peu expressive et une fin de saison favorable. Les données de la statistique agricole française de 2023 annoncent 675 hectares de cultures de framboisiers. La production nationale progresse de 5,5 % et représente 6 300 tonnes.
Auteur : RNM - Centre d'Angers-Tours
Une campagne globalement satisfaisante malgré une météo qui fait parfois défaut
La configuration du marché du début de la campagne est ordinaire. La production printanière et les actions promotionnelles s’étoffent, mais la météo n’est pas toujours au rendez-vous. La concurrence européenne s’affirme parfois. À l’approche de l’été, avec une offre limitée, les transactions sont plus fluides et les cours se redressent. La campagne se termine sereinement.
Auteur : RNM - Centre d'Angers-Tours
Une nouvelle saison difficile
La météo instable, les pluies persistantes et les températures nocturnes fraîches entraînent un retard des récoltes et des difficultés d’écoulement sur les bassins de production. Les cours sont inférieurs à la moyenne quinquennale pendant presque toute la campagne et basculent en crise conjoncturelle en septembre.
La fraise de printemps en 2024
Auteur : RNM - Centre d' Agen
Une saison satisfaisante dans l’ensemble
Des températures fraîches et un important déficit d’ensoleillement retardent le début de la saison. À la veille du week-end pascal, le marché s’active, mais les volumes ne sont pas au rendez-vous. Sous l’influence de plusieurs facteurs météorologiques, ils progressent fortement sur la première quinzaine d’avril. Les engagements permettent d’absorber une partie de ce disponible. La tendance s’inverse à partir de la mi-avril avec le retour d’une météo plus hivernale et pluvieuse. Les faibles volumes proposés à la vente donnent l’illusion d’un commerce fluide et raffermissent les cours. La demande est cependant très prudente. En juin, la bonne gestion des variétés remontantes permet une forte progression des volumes et un rattrapage des rendements de la campagne. Les bassins Grand Est et Hauts-de-France ne parviennent cependant pas à compenser l’important manque de production lié aux mauvaises conditions météorologiques. Les cours de cette saison sont d’un niveau supérieur à la moyenne des cinq dernières années et à la campagne précédente.
La fraise au stade détail en 2024
Auteurs : RNM - Centres d'Agen et de Bordeaux
ENQUÊTE SEMAINE 15
Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés réalise une enquête au stade détail dans un panel de 150 magasins représentatifs de la grande distribution française. La fraise figure parmi les produits enquêtés. En 2022, des informations spécifiques complémentaires ont été collectées dans ce panel* en semaine 15, du 11 au 15 avril (semaine précédant Pâques). Une enquête du même type avait déjà été réalisée certaines années passées, dont la précédente en 2021. Lors de cette enquête exhaustive, les prix de toutes les références présentes sur les étalages ont été collectés en fonction du mode de culture, de la variété, de l’origine et de l’emballage : au total, 610 relevés ont été effectués en magasins.
Les clémentines et mandarines hors France au stade détail en 2024
Auteur : RNM - Centre de Bordeaux
Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés réalise une enquête au stade détail dans un panel de 150 magasins représentatifs de la grande distribution française. La clémentine figure parmi les produits enquêtés. En 2024, des informations spécifiques complémentaires ont été relevées dans ce panel* en semaine 06, du 05 au 09/02/2024. Lors de cette enquête, les prix de toutes les références de clémentines et mandarines présentes sur les étalages ont été collectés en fonction du mode de culture, de la variété, de l’origine, des SIQO, du calibre et de l’emballage. Au total, 878 relevés ont été effectués dans 147 magasins.
Auteur : RNM - Centre d'Angers
Une production encourageante mais une fin de saison décevante
Les conditions météorologiques de cette campagne sont favorables à la culture de l’oignon. La récolte est satisfaisante avec des rendements élevés, des oignons de beau calibre et jugés de bonne qualité. La sécheresse ou le manque de disponibilité en eau affecte les rendements dans de nombreux pays européens. La saison, qui débute sur la base des prix soutenus atteints à la fin de la campagne précédente, se présente favorablement. Toutefois, en seconde partie de campagne, le commerce est peu dynamique et la concurrence importante.
Auteur : RNM - Centre de Lyon
Une production stable mais une offre commerciale limitée par les épisodes de pluies à répétition
Les premières prévisions annoncent une production en nette hausse, de 12 % sur un an (source Agreste, 15 mai 2024). Mais tout au long de la saison, des pluies régulières entrainent des pertes importantes, notamment par éclatement des fruits. Les variétés précoces sont les plus affectées. Le marché est compliqué avec une offre faible et de qualité aléatoire, ainsi qu’une consommation freinée par les conditions météorologiques et des prix élevés. La fin de campagne est accélérée par les pluies incessantes dans les régions du Sud. Les apports limités favorisent la hausse des prix. Les cours, nettement au-dessus de la moyenne quinquennale, masquent l’importance des pertes de récoltes pour les producteurs et du déficit de volumes commercialisés pour les expéditeurs.