Bilans de campagne : dernières parutions
Auteur : RNM - Centre de Lyon
Une offre commercialisée en hausse mais une installation précoce de la drosophile
La production française de cerises ne progresse que légèrement par rapport à 2024, mais l’offre commercialisée est en forte augmentation. Certains secteurs, tels les Monts du Lyonnais, sont en effet majoritairement épargnés par les incidents météorologiques. Le bassin Sud-Ouest reste lui confronté à différents épisodes orageux sévères, qui altèrent la qualité d’une récolte en nette hausse (+13 % sur un an - source Agreste, juillet 2025). Les récoltes satisfaisantes sur l’ensemble des principaux bassins de production influencent le niveau des cours, nettement inférieurs à ceux de 2024. En Alsace, l’offre limitée garantit des prix stables et soutenus. Sous l’effet de températures très chaudes et d’épisodes pluvieux réguliers, la mouche Drosophila suzukii s’installe précocement dans les vergers et accélère souvent la fin de campagne.
Auteur : RNM - Centres d'Angers-Tours, d'Avignon et de Toulouse
Une baisse de production contenue
Alors que les stocks issus de la campagne précédente demeurent conséquents au 1er juillet 2024, la récolte européenne pour 2024-2025 devrait une nouvelle fois diminuer. La production française est relativement stable et se maintient à la troisième place en Europe. Sur le marché intérieur, les cours s’établissent à des niveaux satisfaisants tout au long de la saison.
L'échalote traditionnelle en 2024-2025
Auteur : RNM - Centre de Brest
Des cours d’une fermeté exceptionnelle
Le millésime 2024 de l’échalote traditionnelle laissera un meilleur souvenir aux acteurs de la filière, qui ont connu récemment des campagnes moins fournies ou moins rémunératrices. Malgré des pertes en conservation, les cours restent fermes et bien orientés, ce qui n’exclut pas certaines difficultés aux différents stades de commercialisation, affectés par une ambiance particulièrement morose.
Auteur : RNM - Centre de Brest
Une production décalée avec des cours moins porteurs
En l’absence d’évènement météorologique majeur, la campagne 2024-2025 ramène la production globale de choux-fleurs à des volumes plus ordinaires. Elle se distingue par une forte irrégularité des apports et, ponctuellement, par une concurrence des bassins de l’Europe du Sud plus marquée sur les marchés allemand et britannique. Le manque de dynamisme de la demande hexagonale pèse également sur les cours, toujours fermes, mais moins rémunérateurs qu’en 2023-2024.
Auteur : RNM - Centre d'Agen
Moins de kiwi Hayward mais bien valorisé
La campagne de commercialisation 2024-2025 du kiwi français est marquée par une baisse de la production de la variété Hayward et des cours en hausse par rapport à l’année précédente. Les pluies abondantes de l’automne 2023 au printemps 2024 pénalisent la floraison. Le manque de froid retarde la récolte. Les petits calibres sont peu nombreux et bien valorisés. Des concessions tarifaires sont ponctuellement nécessaires pour écouler les gros calibres. La demande en kiwi français est portée par la grande distribution, beaucoup moins par les grossistes. La campagne de commercialisation s’achève rapidement cette année, à cause de la faiblesse de la production.
La pomme de terre de conservation en 2024-2025
Auteur : RNM - Centre de Lille
Une campagne entre opportunités et incertitudes
La campagne 2024 de pommes de terre de conservation connaît une hausse des surfaces cultivées, atteignant 178 900 ha selon Agreste. La France enregistre la plus forte progression de rendement parmi les pays du NEPG. Malgré sa technicité, la production continue de croître, attirant de nouveaux agriculteurs, issus d’autres cultures de printemps de moindre valeur ajoutée. La filière poursuit son développement, mais des défis sociétaux, géopolitiques, concurrentiels et climatiques pèsent sur ce marché mondialisé. La seconde partie de campagne en souffre particulièrement. Pour garantir sa pérennité, la filière doit veiller à la bonne rémunération des exploitants agricoles, à la maîtrise des ressources, dont celle de l’eau et des coûts de production. Elle doit aussi préserver l’équilibre entre le développement des débouchés industriels, le marché du frais et l’exportation.
Auteur : RNM - Centre de Lille
Une campagne globalement satisfaisante
Aux champs, les producteurs connaissent enfin une année plus régulière, avec des précipitations suffisantes pour la culture. Grâce aux pluies abondantes, la quantité et la qualité sont au rendez-vous de la récolte 2024. Côté commerce, l’endive se valorise très bien en début de saison, en raison des faibles disponibilités. Le marché de l’hiver est calme mais équilibré, avec des niveaux de prix corrects et une qualité satisfaisante de la production. La fin de campagne est bien plus compliquée à gérer pour la filière, qui ne peut contenir la chute des cours.
Auteur : RNM - Centre d'Angers
Une campagne éprouvante
Après deux saisons aux revenus plus élevés, la campagne 2024-2025 s’ouvre sur des prix en repli et une demande en demi-teinte. Les conditions météorologiques sont en effet particulièrement défavorables pour une large zone de production. La campagne est marquée par une humidité constante, du printemps 2024 jusqu’à mars 2025. Pour une grande partie des opérateurs, les rendements sont inférieurs aux années précédentes et la qualité globalement médiocre.
Auteur : RNM - Centre de Bordeaux
Un démarrage de campagne tardif qui réduit les volumes
La météo hivernale limite l’accès aux parcelles et ralentit le buttage. La campagne démarre tardivement et, malgré toutes les régions productrices sur le marché pour les fêtes pascales, un manque de marchandise se fait sentir. Les volumes sont en dessous des attentes des opérateurs tout au long de la campagne.
Auteur : RNM - Centre de Brest
Une campagne très contrastée, entre rendements modérés et conditions météorologiques difficiles
La campagne 2024-2025 connait une baisse significative de la production de poireaux en France, en raison d’un recul des rendements dans certaines régions. Cette diminution de l’offre permet une meilleure valorisation. La filière résiste ainsi à la hausse persistante des coûts, accentuée par des conditions météorologiques défavorables.
La carotte de conservation en 2024-2025
Auteur : RNM - Centre d'Agen
Des rendements satisfaisants mais des cours à la traîne
La campagne 2024-2025 se caractérise par de bons rendements entrainant une offre globalement satisfaisante. Dans ce contexte, la concurrence entre les bassins de production s’intensifie et conduit à des prix à l’expédition plus bataillés et inférieurs à ceux de la saison précédente. Les volumes nationaux commercialisés sont en nette augmentation sur toutes les zones (Sud-Ouest, Normandie et Hauts-de-France), en contraste avec la campagne 2023-2024 où les aléas météorologiques avaient entraîné une offre moindre et des cours plus élevés.
Auteur : RNM - Centre d'Angers-Tours
Une campagne ambitieuse
La récolte française de poire de 2024 affiche une forte progression de 15 % par rapport à la moyenne quinquennale, alors que cette tendance est plus modérée à l’échelle européenne. La saison débute avec des stocks relativement faibles et vise deux objectifs : maintenir les lignes de commercialisation le plus longtemps possible, et reconquérir des parts de marché occupées jusque-là par la concurrence d’origine UE.
Auteur : RNM - Centres de Toulouse et de Bordeaux
Résultats de l'enquête spécifique effectuée en semaines 36 (du 02 au 06/09/2024) et 50 (du 09 au 13/12/2024)
Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés réalise une enquête au stade détail dans un panel de 150 magasins représentatifs de la grande distribution française. L’ail figure parmi les produits enquêtés. En 2024, des informations spécifiques complémentaires ont été relevées dans ce panel* en semaines 36 (du 02 au 06/09/2024) et 50 (du 09 au 13/12/2024). Une enquête du même type avait déjà été réalisée en 2019. Lors de cette enquête, les prix de toutes les références présentes sur les étalages ont été collectés en fonction du mode de culture, de la variété, de l’origine, du calibre et de l’emballage. Au total, 608 relevés ont été effectués dans 149 magasins en semaine 36 et 650 relevés dans 148 magasins en semaine 50.
Les endives au stade détail en 2025
Auteur : RNM - Centre de Lille
La baisse de consommation de l’endive accompagnée d'une hausse de prix
Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés réalise une enquête au stade détail dans un panel de 151 magasins représentatifs de la grande distribution française. Les endives figurent parmi les produits enquêtés. En 2025, des informations spécifiques complémentaires ont été relevées dans ce panel* en semaine 05, du 27 au 31 janvier. Aucune enquête du même type n’avait été réalisée auparavant. Lors de cette enquête, les prix de toutes les références présentes sur les étalages ont été collectés en fonction du mode de culture, de la variété, de l’origine, du calibre et de l’emballage. Au total, 583 relevés ont été effectués dans 134 magasins.
Auteur : RNM - Centre de Toulouse
Entre contraintes climatiques et adaptation commerciale
La campagne 2024-2025 démarre lentement, en raison de conditions climatiques défavorables qui entraînent un décalage dans la récolte et la mise en marché. Dès août, les précipitations perturbent la récolte et le séchage, affectant la disponibilité et la qualité des produits, en particulier pour les aulx blancs. Cette situation entraîne une pression sur les volumes tout au long de la campagne. Si les marchés de gros et l’exportation montrent des signes d’activité ponctuelle, c’est la grande distribution qui porte les ventes de manière continue. L’offre réduite, couplée à une concurrence étrangère limitée, provoque une hausse progressive des prix à partir de janvier. Le marché se contracte peu à peu jusqu’en mars, marquant la fin de la commercialisation pour la majorité des opérateurs, notamment
Auteur : RNM - Centre de Lyon
Une production à nouveau en forte baisse et des cours soutenus
Après la très petite récolte de 2023, la production diminue encore de 12 % sur un an et de 24 % comparativement à la moyenne quinquennale. Une succession d’évènements climatiques défavorables la fait considérablement chuter dans le Sud-Ouest (-55 % par rapport à la moyenne quinquennale). La combinaison « excès de pluies » et « fraîcheur » touche l’ensemble de la production française et génère d’importants problèmes de qualité. Le déficit de noix du Périgord et la faible concurrence internationale (peu de noix chiliennes et noix américaines à prix élevés) permettent d’établir et de maintenir des cours soutenus. Cependant, dans un contexte économique toujours difficile, la noix reste boudée par le consommateur. Face à ce manque d’engouement et aux conséquences des changements climatiques, les inquiétudes des opérateurs grandissent.
La truffe Tuber melanosporum en 2024-2025
Auteur : RNM - Centre d'Avignon
Une campagne contrastée, entre qualité et prudence
Après une saison 2023-2024 dynamique et bien valorisée, la campagne 2024-2025 se caractérise par un climat plus incertain, tant sur le plan météorologique qu’économique. Dès novembre, le marché s’ouvre sur une qualité hétérogène, entraînant une grande disparité des prix. Si décembre voit une embellie grâce à l’approche des fêtes, les négociations restent tendues et les acheteurs exigeants. En janvier, la qualité des truffes s’améliore nettement, mais la demande reste sélective, freinée par une conjoncture incertaine. Enfin, février marque la fin progressive de la saison, avec une offre en baisse et un marché toujours sous pression. Entre fluctuations tarifaires, maturité inégale et prudence des acheteurs, cette campagne illustre une nouvelle fois l’équilibre fragile qui régit le marché de la truffe.
Auteur : RNM - Centre de Toulouse
Meilleure valorisation de la prune par rapport à 2023, malgré une météo capricieuse
Les conditions météorologiques pluvieuses perturbent la commercialisation. Les pluies sévissent par intermittence de juin à septembre, occasionnant parfois quelques soucis de qualité. Pour autant, la prune trouve facilement sa place sur les étals et les transactions se réalisent sous de meilleurs auspices. En fin de campagne, malgré des volumes encore conséquents notamment en TC-Sun, les variétés tardives profitent d’un écoulement fluide, favorisé par un climat plus doux. Les cours 2024 sont globalement supérieurs à ceux de 2023, sans retrouver toutefois les niveaux atteints en 2022.
L'aubergine au stade détail en 2024
Auteurs : RNM - Centres d'Angers et de Bordeaux
ENQUÊTE SEMAINE 25
Chaque semaine, le Réseau des Nouvelles des Marchés réalise une enquête au stade détail dans un panel de 150 magasins représentatifs de la grande distribution française. L’aubergine figure parmi les produits enquêtés. En 2024, des informations spécifiques complémentaires ont été relevées dans ce panel* en semaine 25, du 17 au 21 juin. Lors de cette enquête, les prix de toutes les références présentes sur les étalages ont été collectés en fonction du mode de culture, du type, de l’origine, de la catégorie et de l’emballage. Au total, 362 relevés ont été effectués dans 142 magasins. * enquête effective sur 142 magasins en semaine 25 de 2024
La châtaigne et le marron en 2024
Auteur : RNM - Centre de Lyon
Hétérogénéité de production selon les régions mais qualité sanitaire au rendez-vous
La campagne est marquée par une importante hétérogénéité de production. Pour la châtaigne d’Ardèche, les conditions climatiques favorables permettent une récolte satisfaisante, supérieure à la moyenne quinquennale. Dans le Sud-Ouest, des épisodes de gel et un important phénomène de coulure lors de la pollinisation génèrent une baisse de rendement de l’ordre de 30 %. La production limitée des variétés précoces assure une belle valorisation de la marchandise dès le démarrage de campagne. Cette année, la récolte n’est pas touchée par les pourritures brunes. La qualité du produit permet aux opérateurs de travailler dans la sérénité et garantit des cours soutenus tout au long de la saison.




